Le vaccin contre le papillomavirus humain (VPH) protège contre l’infection par les souches du VPH Infection par le papillomavirus humain (VPH) Le papillomavirus humain (VPH) peut être transmis sexuellement et provoquer des modifications cellulaires, ce qui peut entraîner des verrues génitales, un précancer ou un cancer du col de l’utérus... en apprendre davantage qui sont les plus susceptibles de causer :
Cancer du col de l’utérus Cancer du col de l’utérus Le cancer du col de l’utérus se développe dans le col (partie inférieure de l’utérus). La principale cause du cancer du col de l’utérus est le virus du papillome humain (VPH). Le cancer du col... en apprendre davantage
, cancer du vagin Cancer du vagin Le cancer du vagin, un type de cancer rare, se développe généralement dans les cellules de la muqueuse vaginale, souvent chez les femmes de plus de 60 ans. Le cancer du vagin peut provoquer... en apprendre davantage et cancer de la vulve Cancer de la vulve Le cancer de la vulve se développe généralement dans les lèvres, le tissu qui entoure l’ouverture du vagin. Le cancer peut apparaître sous la forme d’un nodule, d’un prurit ou d’une ulcération... en apprendre davantage chez les femmes
Le vaccin contre le VPH ne contient que certaines parties du virus. Le vaccin ne contient pas de virus vivant et par conséquent il ne peut pas être à l’origine d’une infection par le VPH.
Pour plus d’informations, référez-vous au Bulletin d’information sur les vaccins contre le VPH (papillomavirus humain) des CDC (Centers for Disease Control and Prevention [Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies]).
(Voir aussi Présentation de l’immunisation Présentation de l’immunisation L’immunisation (vaccination) permet à l’organisme de se défendre contre des maladies causées par certaines bactéries ou certains virus. L’immunité (capacité de l’organisme à se défendre contre... en apprendre davantage .)
Il existe trois vaccins contre le VPH :
Nonavalent : Protège contre neuf types de VPH
Quadrivalent : Protège contre quatre types de VPH
Bivalent : Protège contre deux types de VPH
Ces trois vaccins contre le VPH protègent tous contre les deux types de VPH (types 16 et 18) responsables d’environ 70 % des cancers du col de l’utérus et de 90 % des cancers de l’anus. Le vaccin nonavalent et les vaccins quadrivalents protègent contre les deux types de VPH (types 6 et 11) responsables de plus de 90 % des verrues génitales, et contre les types 16 et 18. Seuls les vaccins nonavalent et quadrivalent sont recommandés chez les garçons et les hommes.
Seul le vaccin nonavalent est actuellement disponible aux États-Unis.
Administration du vaccin contre le VPH
Le vaccin contre le VPH est administré sous forme d’injection dans un muscle en une série de 2 ou 3 doses. Si la dose initiale de la vaccination contre le VPH est administrée entre l’âge de 9 et 14 ans, une série de 2 doses est administrée. Si la dose initiale de la vaccination contre le VPH est administrée à l’âge de 15 ans ou plus, une série de 3 doses est administrée (voir vaccination infantile de routine Calendrier de vaccination infantile La plupart des médecins respectent le calendrier de vaccination recommandé par les centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC : voir... en apprendre davantage ).
Le vaccin est recommandé pour les personnes suivantes :
Tous les individus de sexe masculin et de sexe féminin âgés de 11 ou 12 ans (mais peut être réalisé dès l’âge de 9 ans) et n’ayant jamais été vaccinés ou ayant été vaccinés de façon inappropriée jusqu’à l’âge de 26 ans
Tous les adultes âgés de 27 à 45 ans doivent discuter avec leur médecin de leur éventuelle vaccination
Les personnes atteintes d’une affection affaiblissant leur système immunitaire, y compris l’infection par le VIH, doivent recevoir une série de 3 doses, quel que soit leur âge au moment de l’administration de la dose initiale
Si les personnes sont temporairement malades, les médecins attendent en général que la maladie ait disparu avant d’administrer le vaccin (voir également CDC : Qui NE DOIT PAS recevoir ces vaccins ?).
Effets secondaires du vaccin contre le VPH
Parfois, le site d’injection est douloureux, gonflé et rouge. Aucun effet secondaire grave n’a été rapporté.
Informations supplémentaires
Les ressources suivantes, en anglais, peuvent être utiles. Veuillez noter que LE MANUEL n’est pas responsable du contenu de ces ressources.
Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) : Bulletin d’information sur le vaccin contre le VPH (papillomavirus humain)
CDC : Informations sur les personnes qui NE DOIVENT PAS être vaccinées avec le vaccin contre le VPH