Les modes de vie et les relations qui n’impliquent pas un partage de vie avec un époux, un enfant adulte, ni de vivre seul sont assez fréquents chez les personnes âgées. Par exemple, une proportion importante de personnes âgées jamais mariées, divorcées ou veuves ont des relations étroites et de longue date avec des frères et sœurs, amis et partenaires. Certaines personnes âgées vivent avec des partenaires sans être mariées pour des raisons financières ou autres.
Les personnes âgées vivant avec des partenaires sans être mariées doivent parfois faire face à des difficultés particulières. Il se peut que le système de santé ne reconnaisse pas leur partenaire comme personne ayant un rôle dans les décisions de soignant ou faisant partie de la famille, et ainsi les services appropriés pour leur situation ne seront peut-être pas fournis. Par exemple, le partenaire n’aura pas de statut légal dans la prise de décision pour une personne souffrant de handicap cognitif et ne pourra pas partager sa chambre dans un établissement résidentiel ou dans un autre cadre de vie commun. Les lois varient selon les États concernant les personnes qui ont le droit de visite à l’hôpital et de prendre des décisions relatives au traitement pour les personnes incapables de prendre ces décisions (voir Procuration médicale Procuration médicale par défaut Si une personne est incapable de prendre des décisions au sujet de ses soins de santé personnels, une ou plusieurs autres personnes doivent donner des consignes pour la prise de décision. Le... en apprendre davantage ) ; dans ce cas, il peut être utile de consulter un avocat.
Dans certains cas, quelqu’un peut accepter d’aller habiter chez des personnes âgées de plus en plus dépendantes. Il s’agit le plus souvent d’un enfant adulte, mais cela peut être un autre membre de la famille ou même un ami. La personne qui vient s’installer peut apporter seulement une compagnie ou assumer des responsabilités liées à l’aide et aux soins. Ce type de mode de vie peut durer tant que les personnes âgées ont la possibilité de rester dans leur propre domicile et peut s’avérer satisfaisant pour toutes les personnes concernées. Cependant, les attentes de chaque personne concernant les conditions doivent être clairement exprimées et convenues à l’avance.
Adultes âgés homosexuels ou transgenres
On estime que les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres (LGBT) représentent 6 à 10 % de la population américaine, dont jusqu’à 2,7 millions de personnes de plus de 50 ans et 1,1 million de personnes de plus de 65 ans. Environ 20 % des personnes âgées LGBT sont des personnes de couleur. Un tiers des personnes âgées LGBT vivent au niveau ou à moins de 200 % du seuil de pauvreté fédéral, dont 40 % d’adultes LGBT âgés de plus de 80 ans.
En plus d’un taux élevé de pauvreté et, souvent, d’une vie entière à faire face aux discriminations et oppressions, les personnes âgées au sein d’un couple homosexuel ont des difficultés à s’occuper de leur conjoint(e). Il se peut que le système de santé ne soit pas au courant de leurs préférences sexuelles ou de leur identité de genre, qu’il ne reconnaisse pas leur partenaire comme personne ayant un rôle dans les décisions de soignant ou faisant partie de la famille du patient, et les services appropriés pour leur situation peuvent donc ne pas être fournis. Les professionnels de la santé doivent poser des questions sur le partenaire, l’état matrimonial ou le mode de vie du patient, et essayer de s’adapter à ses préférences.
Informations supplémentaires
Les ressources en anglais suivantes pourraient vous être utiles. Veuillez noter que LE MANUEL n’est pas responsable du contenu de cette ressource.
Comprendre les problèmes rencontrés par les personnes âgées LGBT : Préparé par le Projet pour l’avancement du mouvement (Movement Advancement Project, MAP) et l’association SAGE, il décrit les besoins et expériences uniques des personnes âgées LGBT