Un hémispasme facial est une contraction musculaire involontaire indolore de 1 côté du visage, dû à un dysfonctionnement du septième nerf crânien (nerf facial) et/ou de la zone du cerveau le contrôlant (centre ou noyau). Le septième nerf crânien contrôle les muscles du visage, stimule la glande salivaire et les glandes lacrymales, permet aux deux tiers antérieurs de la langue de détecter les goûts et contrôle un muscle auditif.
Les contractions ne peuvent survenir qu’occasionnellement au début, puis devenir presque constantes.
Les médecins diagnostiquent un hémispasme facial d’après les symptômes, mais réalisent une imagerie par résonance magnétique à la recherche d’autres affections pouvant causer des symptômes similaires.
L’hémispasme facial est traité par toxine botulique ou un autre médicament, mais si les médicaments sont inefficaces, une intervention chirurgicale peut être nécessaire.
L’hémispasme facial touche les deux sexes, mais est plus fréquent chez les femmes, d’âge moyen ou les femmes âgées.
Les spasmes peuvent être causés par :
Le trajet anormal ou la courbure d’une artère qui appuie sur (comprime) le nerf crânien du visage à son émergence du tronc cérébral
Symptômes du spasme hémifacial
Les muscles de 1 côté du visage se contractent involontairement, débutant par la paupière puis se propageant aux joues et à la bouche. La contraction peut être initialement intermittente, mais peut devenir presque permanente.
L’hémispasme facial est essentiellement indolore, mais peut s’avérer embarrassant et ressembler à une convulsion.
Diagnostic du spasme hémifacial
Examen clinique
Imagerie par résonance magnétique
Le spasme hémifacial est diagnostiqué lorsque les médecins observent les spasmes.
Une imagerie par résonance magnétique (IRM) doit être réalisée pour écarter des tumeurs, d’autres anomalies structurelles et la sclérose en plaques, qui peuvent provoquer des symptômes similaires. L’IRM peut également détecter la courbure anormale d’une artère qui comprime le nerf.
Traitement du spasme hémifacial
Toxine botulique
Parfois, chirurgie
La toxine botulique (utilisée pour paralyser les muscles ou pour corriger les rides) est le médicament de choix pour l’hémispasme facial. Elle est injectée dans les muscles atteints. Les mêmes médicaments que ceux utilisés pour la névralgie du trijumeau, comme la carbamazépine, la gabapentine, la phénytoïne, le baclofène et les antidépresseurs tricycliques, peuvent également être administrés.
Si les médicaments sont inefficaces, on peut proposer une intervention chirurgicale (décompression vasculaire) pour séparer l’artère anormale du nerf, le cas échéant, par l’interposition d’une petite éponge.
