Les infections sexuellement transmissibles peuvent être d’origine bactérienne, virale, ou dues à des parasites.
Certaines infections peuvent se propager à d’autres parties du corps, parfois avec de graves conséquences.
La plupart des infections sexuellement transmissibles peuvent être traitées efficacement par des médicaments.
L’utilisation de préservatifs pendant les rapports sexuels génitaux peut aider à prévenir la transmission de ces infections d’une personne à l’autre.
Les contacts sexuels, y compris oraux, anaux, ou génitaux, favorisent la transmission des micro-organismes d’une personne à l’autre, car au cours de ces contacts, il y a un transfert de liquides biologiques. Certaines infections transmissibles par contacts sexuels peuvent également se transmettre par les baisers ou par un contact physique étroit.
Les IST sont relativement fréquentes. Aux États-Unis, plus de 25 millions de nouveaux cas d’IST surviennent chaque année ; environ la moitié des nouveaux cas surviennent chez des personnes âgées de 15 à 24 ans (voir aussi Centers for Disease Control and Prevention [CDC] : Sexually Transmitted Disease Surveillance 2020).
Plusieurs facteurs rendent la prévention de la transmission des IST difficile. À savoir :
Activité sexuelle non protégée avec un ou plusieurs partenaires
Manque d’éducation sur les pratiques sexuelles à moindre risque
Réticence à parler de pratiques sexuelles à moindre risque avec un partenaire
Réticence à parler des questions liées à la sexualité avec un professionnel de la santé
Manque d’accès aux soins de santé
Infections asymptomatiques, de sorte que les personnes ne savent pas qu’elles doivent être testées ou traitées
Nécessité de traiter simultanément les deux partenaires sexuels pour éviter de transmettre à nouveau l’infection entre les partenaires
Traitement interrompu, pouvant entraîner le développement d’organismes résistants aux médicaments
Causes des IST
De nombreux micro-organismes infectieux, allant des minuscules virus, des bactéries, et des parasites aux insectes visibles (comme les poux), peuvent être transmis par contact sexuel. Certaines infections qui peuvent être transmises au cours des contacts sexuels sont généralement transmises par d’autres voies. Elles ne sont donc pas considérées comme des IST. Ces infections comprennent les hépatites Présentation de l’hépatite virale aiguë Une hépatite virale aiguë est une inflammation du foie, c’est-à-dire généralement une inflammation causée par une infection par l’un des cinq virus de l’hépatite. Dans la plupart des cas, l’inflammation... en apprendre davantage A, B et C et les infections du tube digestif (qui provoquent des diarrhées), telles que les infections à Salmonella Infections à Salmonella Les bactéries Gram négativesSalmonella causent généralement une diarrhée et parfois une infection plus grave, la fièvre typhoïde. L’infection survient généralement après ingestion d’aliments... en apprendre davantage , les infections à Campylobacter Infections à Campylobacter Plusieurs espèces de bactéries Gram négativesCampylobacter (le plus souvent Campylobacter jejuni) peuvent infecter le tube digestif, provoquant souvent des diarrhées. Les personnes... en apprendre davantage , la shigellose Shigellose La shigellose est une infection due aux bactéries Gram négatives Shigella. Elle est responsable d’une diarrhée aqueuse ou dysenterie (émission fréquente et souvent douloureuse de petites... en apprendre davantage , la giardiase Giardiase La giardiase est une infection de l’intestin grêle provoquée par un parasite unicellulaire (protozoaire), Giardia. Les principaux symptômes sont des crampes abdominales et des diarrhées... en apprendre davantage , l’ amibiase Amibiase L’amibiase est une infection du gros intestin et parfois du foie et d’autres organes due à un parasite unicellulaire, un protozoaire, Entamoeba histolytica, une amibe. Les amibes peuvent... en apprendre davantage , et la mpox (anciennement appelée variole du singe) Mpox (Variole du singe) La mpox, ou orthopoxvirose simienne, est provoquée par le virus de la variole du singe, qui est apparenté au virus de la variole et provoque une maladie similaire, mais généralement moins grave... en apprendre davantage .
Mode de transmission
Même si les IST surviennent habituellement après des rapports sexuels vaginaux, oraux ou rectaux avec des partenaires infectés, la pénétration génitale n’est pas nécessaire pour disséminer l’infection. Certaines IST peuvent également être transmises par d’autres voies, notamment :
Les baisers ou un contact physique étroit, pour les infestations pubiennes par les poux Poux pubiens L’infestation par les poux est une infestation cutanée parasitaire due à de minuscules insectes non ailés. Les poux se propagent le plus souvent par contact direct d’une personne à l’autre.... en apprendre davantage , la gale Infestation par la gale La gale est une infestation parasitaire de la peau causée par des acariens. La gale est généralement contagieuse par contact direct entre des personnes. Les personnes atteintes de gale ont des... en apprendre davantage , le molluscum contagiosum Molluscum contagiosum Le molluscum contagiosum est une infection cutanée contagieuse, due à un poxvirus qui induit l’apparition de papules en forme de dôme, roses ou blanches et lisses ou cireuses. Cette infection... en apprendre davantage , et la mpox Mpox (Variole du singe) La mpox, ou orthopoxvirose simienne, est provoquée par le virus de la variole du singe, qui est apparenté au virus de la variole et provoque une maladie similaire, mais généralement moins grave... en apprendre davantage .
De la mère à l’enfant pendant la grossesse ou au moment de l’accouchement pour la syphilis Syphilis La syphilis est une infection sexuellement transmissible provoquée par la bactérie Treponema pallidum. La maladie peut évoluer en trois phases, séparées par des périodes où le patient... en apprendre davantage , l’ herpès Infections par le virus herpès simplex (HSV) L’infection par le virus herpès simplex est responsable d’épisodes récurrents d’apparition de petites vésicules, douloureuses et remplies de liquide, sur la peau, la bouche, les lèvres (bouton... en apprendre davantage , la chlamydiose Infections à Chlamydia et autres infections non gonococciques Les infections à chlamydia comprennent des infections sexuellement transmissibles de l’urètre et du col de l’utérus et du rectum dues à la bactérie Chlamydia trachomatis. Ces bactéries... en apprendre davantage , la gonorrhée Gonorrhée Il s’agit d’une infection sexuellement transmissible due à la bactérie Neisseria gonorrhoeae, qui infecte le tissu de revêtement interne de l’urètre, du col de l’utérus, du rectum, de... en apprendre davantage , l’ infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) Infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection virale qui détruit progressivement certains globules blancs et qui est traitée à l’aide de médicaments antirétroviraux... en apprendre davantage et l’ infection par le papillomavirus humain (VPH) Infection par le papillomavirus humain (VPH) Le papillomavirus humain (VPH) peut être transmis sexuellement et provoquer des modifications cellulaires, ce qui peut entraîner des verrues génitales, un précancer ou un cancer du col de l’utérus... en apprendre davantage
L’allaitement, pour l’infection par le VIH
Les instruments médicaux contaminés, pour l’infection par le VIH
Symptômes des IST
Les symptômes des IST varient énormément, mais les premiers symptômes apparaissent généralement dans la région où les organismes ont pénétré dans le corps. Par exemple, des ulcérations peuvent se développer au niveau génital ou buccal. Il peut y avoir un écoulement au niveau du pénis ou du vagin, ou les mictions peuvent être douloureuses.
Certains des effets des IST augmentent le risque de contracter d’autres infections (comme l’ infection par le VIH Infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection virale qui détruit progressivement certains globules blancs et qui est traitée à l’aide de médicaments antirétroviraux... en apprendre davantage ). Par exemple, le fait de présenter une irritation cutanée (en raison d’une inflammation, comme c’est le cas lors d’une infection gonococcique Gonorrhée Il s’agit d’une infection sexuellement transmissible due à la bactérie Neisseria gonorrhoeae, qui infecte le tissu de revêtement interne de l’urètre, du col de l’utérus, du rectum, de... en apprendre davantage ou d’une chlamydiose Infections à Chlamydia et autres infections non gonococciques Les infections à chlamydia comprennent des infections sexuellement transmissibles de l’urètre et du col de l’utérus et du rectum dues à la bactérie Chlamydia trachomatis. Ces bactéries... en apprendre davantage ) ou des lésions (par exemple, en cas d’ herpès Infections par le virus herpès simplex (HSV) L’infection par le virus herpès simplex est responsable d’épisodes récurrents d’apparition de petites vésicules, douloureuses et remplies de liquide, sur la peau, la bouche, les lèvres (bouton... en apprendre davantage , de syphilis Syphilis La syphilis est une infection sexuellement transmissible provoquée par la bactérie Treponema pallidum. La maladie peut évoluer en trois phases, séparées par des périodes où le patient... en apprendre davantage ou de chancre mou Chancre mou Le chancre mou est une infection sexuellement transmissible provoquée par la bactérie Haemophilus ducreyi qui provoque des ulcérations génitales douloureuses. Le chancre mou est une infection... en apprendre davantage ) facilite l’entrée d’autres organismes infectieux dans le corps.
Complications
Lorsqu’une IST n’est pas diagnostiquée et traitée rapidement, certains micro-organismes peuvent se propager par la circulation sanguine et infecter des organes internes, source parfois de graves problèmes, menaçant le pronostic vital. Ces problèmes comprennent :
Des infections cardiovasculaires (du cœur et des vaisseaux sanguins) et cérébrales dues à la syphilis Syphilis La syphilis est une infection sexuellement transmissible provoquée par la bactérie Treponema pallidum. La maladie peut évoluer en trois phases, séparées par des périodes où le patient... en apprendre davantage
Infections graves et cancers rares dus au VIH Infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection virale qui détruit progressivement certains globules blancs et qui est traitée à l’aide de médicaments antirétroviraux... en apprendre davantage
Cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, du rectum, de l’anus et de la gorge dus au VPH Infection par le papillomavirus humain (VPH) Le papillomavirus humain (VPH) peut être transmis sexuellement et provoquer des modifications cellulaires, ce qui peut entraîner des verrues génitales, un précancer ou un cancer du col de l’utérus... en apprendre davantage
Chez les femmes, certains micro-organismes peuvent pénétrer dans le vagin et infecter les autres organes reproducteurs. Les micro-organismes peuvent infecter le col de l’utérus (la partie inférieure de l’utérus, à l’extrémité du vagin), pénétrer dans l’utérus et atteindre les trompes de Fallope et parfois les ovaires. Les atteintes des trompes de Fallope peuvent provoquer une stérilité ou un risque accru de grossesse extra-utérine (ectopique Grossesse extra-utérine Une grossesse extra-utérine est l’implantation d’un ovule fécondé à un endroit anormal, tel que les trompes de Fallope. En cas de grossesse extra-utérine, le fœtus ne peut pas survivre. En cas... en apprendre davantage ). L’infection peut se propager à la membrane qui recouvre la cavité abdominale (le péritoine), provoquant une péritonite. Les infections de l’utérus, des trompes de Fallope, des ovaires et/ou du péritoine sont appelées maladies pelviennes inflammatoires Maladie pelvienne inflammatoire (MPI) La maladie pelvienne inflammatoire est une infection qui touche les organes reproducteurs féminins dits supérieurs (le col de l’utérus, l’utérus, les trompes de Fallope et les ovaires). La maladie... en apprendre davantage .
Chez les hommes, les micro-organismes qui pénètrent dans l’organisme au niveau du pénis peuvent infecter le tube qui véhicule les urines de la vessie jusqu’au pénis (l’urètre). Les complications sont rares si les infections sont traitées rapidement, mais l’infection chronique de l’urètre peut entraîner ce qui suit :
Resserrement du prépuce, de sorte qu’il ne peut plus recouvrir l’extrémité du pénis
Rétrécissement de l’urètre, bloquant le passage des urines
Développement d’une fistule (canal anormal) entre l’urètre et la peau du pénis
Parfois, chez l’homme, les micro-organismes remontent l’urètre et le canal qui transporte les spermatozoïdes provenant des testicules (canal éjaculateur et canal déférent) pour infecter l’épididyme (tube replié sur lui-même situé au-dessus de chaque testicule).
Certaines IST peuvent être responsables chez les hommes et les femmes, d’un gonflement des tissus génitaux ou d’une infection de l’urètre ou du rectum (proctite).
La voie du vagin aux ovaires
Chez les femmes, certains micro-organismes peuvent pénétrer dans le vagin et infecter les autres organes reproducteurs. À partir du vagin, ces micro-organismes peuvent atteindre le col de l’utérus, puis l’utérus et les trompes de Fallope, et parfois les ovaires. |
Voie du pénis jusqu’à l’épididyme
Parfois, chez l’homme, les micro-organismes remontent l’urètre jusqu’au tube qui transporte le sperme provenant des testicules (canal déférent) pour infecter l’épididyme qui se trouve au-dessus de chaque testicule. |
Diagnostic des IST
Examen clinique
Examen d’un échantillon de sang, d’urine ou d’écoulement
Les médecins suspectent souvent une IST d’après les symptômes ou les antécédents de contact sexuel avec un partenaire infecté.
Pour identifier l’organisme en cause et donc confirmer le diagnostic, on peut prélever un échantillon de sang, d’urines ou d’un écoulement au niveau du vagin, du col de l’utérus, ou du pénis, et l’examiner. L’échantillon est généralement envoyé à un laboratoire pour que les organismes soient détectés et identifiés ; certains tests de dépistage des IST peuvent être réalisés à la clinique.
Certains tests de dépistage d’IST sont conçus pour identifier le matériel génétique unique du micro-organisme (ADN ou ARN). D’autres tests permettent de détecter la présence d’anticorps produits par le système immunitaire en réponse à l’organisme spécifique responsable de l’infection. Les médecins choisissent le type de test en fonction de la ou des infections les plus probables.
Si la personne a une IST, comme la gonorrhée Gonorrhée Il s’agit d’une infection sexuellement transmissible due à la bactérie Neisseria gonorrhoeae, qui infecte le tissu de revêtement interne de l’urètre, du col de l’utérus, du rectum, de... en apprendre davantage , le médecin effectuera des tests de dépistage d’autres IST, comme la chlamydiose Infections à Chlamydia et autres infections non gonococciques Les infections à chlamydia comprennent des infections sexuellement transmissibles de l’urètre et du col de l’utérus et du rectum dues à la bactérie Chlamydia trachomatis. Ces bactéries... en apprendre davantage , la syphilis Syphilis La syphilis est une infection sexuellement transmissible provoquée par la bactérie Treponema pallidum. La maladie peut évoluer en trois phases, séparées par des périodes où le patient... en apprendre davantage et l’ infection par le VIH Infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection virale qui détruit progressivement certains globules blancs et qui est traitée à l’aide de médicaments antirétroviraux... en apprendre davantage . Les autres tests sont effectués parce qu’une personne qui a une IST est assez susceptible d’en avoir une autre.
Dépistage des IST
Le dépistage Le dépistage Il y a de nombreux outils de prévention, y compris les outils majeurs suivants : Établir un mode de vie sain, qui comprend des habitudes saines telles que le port de la ceinture de sécurité... en apprendre davantage fait référence à la réalisation de tests à la recherche d’une maladie chez des personnes ne présentant aucun symptôme. Le dépistage doit idéalement être réalisé dans les situations suivantes :
La maladie à dépister est relativement fréquente
La personne présente un risque plus élevé que la moyenne d’avoir une maladie (comme les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels) ou chez qui une maladie est particulièrement dangereuse (comme les femmes enceintes)
Le test de dépistage est facile et relativement peu coûteux
Il existe un traitement efficace pour la maladie
Les médecins recommandent un dépistage des IST chez les personnes qui sont exposées à un risque accru d’infection à Chlamydia Infections à Chlamydia et autres infections non gonococciques Les infections à chlamydia comprennent des infections sexuellement transmissibles de l’urètre et du col de l’utérus et du rectum dues à la bactérie Chlamydia trachomatis. Ces bactéries... en apprendre davantage , de gonorrhée Gonorrhée Il s’agit d’une infection sexuellement transmissible due à la bactérie Neisseria gonorrhoeae, qui infecte le tissu de revêtement interne de l’urètre, du col de l’utérus, du rectum, de... en apprendre davantage , de syphilis Syphilis La syphilis est une infection sexuellement transmissible provoquée par la bactérie Treponema pallidum. La maladie peut évoluer en trois phases, séparées par des périodes où le patient... en apprendre davantage , et/ou d’infection par le VIH Infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection virale qui détruit progressivement certains globules blancs et qui est traitée à l’aide de médicaments antirétroviraux... en apprendre davantage . Toutes les femmes sexuellement actives de moins de 25 ans ou de plus de 25 ans qui présentent un risque élevé d’infection doivent être dépistées pour la chlamydiose chaque année, et toutes les femmes enceintes doivent être dépistées pour ces 4 IST.
Traitement des IST
Antibiotiques ou médicaments antiviraux selon l’IST
Traitement des complications, le cas échéant
Traitement simultané des partenaires sexuels, si possible
La plupart des IST peuvent être traitées efficacement avec des médicaments (antibiotiques pour les infections bactériennes et antiviraux pour les infections virales). Cependant, certaines nouvelles souches de bactéries et de virus sont devenues résistantes à certains médicaments, ce qui rend le traitement plus difficile. Le nombre de ces résistances aux médicaments Antibiorésistance Les bactéries sont des organismes unicellulaires microscopiques. Elles font partie des premières formes de vie connues sur Terre. Il en existe des milliers de types différents, et elles vivent... en apprendre davantage augmentera probablement, car les médicaments sont parfois mal utilisés.
Les patients qui sont en cours de traitement pour une IST doivent s’abstenir de tout rapport sexuel jusqu’à ce que l’infection ait été éliminée chez eux et chez leurs partenaires sexuels. Par conséquent, l’infection doit être dépistée chez les partenaires sexuels et ceux-ci doivent être traités en même temps que le patient.
Les IST d’origine virale, en particulier l’ herpès génital Herpès génital L’herpès génital est une infection sexuellement transmissible provoquée par le virus herpès simplex qui entraîne des épisodes récurrents de petites vésicules douloureuses remplies de liquide... en apprendre davantage et l’ infection par le VIH Infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection virale qui détruit progressivement certains globules blancs et qui est traitée à l’aide de médicaments antirétroviraux... en apprendre davantage , persistent généralement à vie. Les médicaments antiviraux peuvent aider à contrôler le développement de ces infections, mais ne permettent pas encore de les guérir.
Prévention des IST
Les mesures de prévention suivantes peuvent empêcher les IST :
Pratiques sexuelles à moindre risque, y compris l’ utilisation d’un préservatif Préservatifs Les barrières contraceptives bloquent physiquement l’accès des spermatozoïdes à l’utérus : Elles comprennent le préservatif, le diaphragme, la cape cervicale, les gels contraceptifs, les éponges... en apprendre davantage à chaque rapport sexuel oral, anal ou génital
Diminution du risque d’exposition aux IST en réduisant le nombre de partenaires sexuels, en n’ayant pas de partenaires sexuels à haut risque (personnes ayant de nombreux partenaires sexuels ou dont les rapports sexuels ne sont pas à moindre risque) ou en pratiquant une monogamie mutuelle ou l’abstinence
Vaccination, disponible pour certaines IST
Circoncision (qui peut également réduire la transmission du VIH à l’homme)
Diagnostic et traitement rapides des IST (pour éviter la propagation de la maladie à d’autres personnes)
L’identification des partenaires sexuels de la personne infectée, suivie d’une consultation ou du traitement des partenaires
Des vaccins sont disponibles pour les infections à VPH Vaccin contre le papillomavirus humain (VPH) Le vaccin contre le papillomavirus humain (VPH) protège contre l’infection par les souches du VPH qui sont les plus susceptibles de causer : Cancer du col de l’utérus, cancer du vagin et cancer... en apprendre davantage et les hépatites A Vaccin contre l’hépatite A Le vaccin anti-hépatite A protège contre l’ hépatite A. Normalement, l’hépatite A est moins grave que l’ hépatite B. Souvent, l’hépatite A ne provoque aucun symptôme, bien que cette maladie... en apprendre davantage et B Vaccin contre l’hépatite B Le vaccin anti-hépatite B protège contre l’ hépatite B et ses complications ( hépatite chronique, cirrhose et cancer du foie). L’hépatite B est généralement plus grave que l’ hépatite A et peut... en apprendre davantage .
Les personnes à risque élevé d’infection par le VIH peuvent prendre des médicaments avant d’être exposées pour prévenir l’infection (voir VIH : traitement préventif avant l’exposition Traitement préventif avant l’exposition L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection virale qui détruit progressivement certains globules blancs et qui est traitée à l’aide de médicaments antirétroviraux... en apprendre davantage ).
Les préservatifs doivent être utilisés correctement pour être efficaces. Les préservatifs doivent être mis en place avant la pénétration. Une utilisation correcte implique de :
Utiliser un nouveau préservatif pour chaque rapport sexuel.
Utiliser un préservatif de la bonne taille.
Manipuler soigneusement le préservatif pour éviter de l’endommager avec les ongles, les dents ou d’autres objets tranchants.
Mettre le préservatif lorsque le pénis est en érection et avant tout contact génital avec le ou la partenaire.
Déterminer le sens dans lequel le préservatif est enroulé en le plaçant sur votre index et en essayant de le dérouler délicatement, mais seulement un peu. S’il résiste, le retourner, puis essayer de l’autre côté. Ensuite, l’enrouler à nouveau.
Placer le préservatif enroulé sur le bout du pénis en érection.
Prévoir un espace d’environ 1,25 cm à l’extrémité afin de recueillir le sperme.
Avec une main, pincer l’extrémité du préservatif pour chasser l’air hors du préservatif.
Si l’homme n’est pas circoncis, faire glisser le prépuce avant de dérouler le préservatif.
Avec l’autre main, dérouler le préservatif jusqu’à la base du pénis et expulser toutes les bulles d’air.
S’assurer que la lubrification est satisfaisante pendant le rapport.
Avec les préservatifs en latex, utiliser uniquement des lubrifiants à base d’eau. Les lubrifiants à base d’huile (comme la vaseline, les huiles végétales, minérales, les huiles de massage, les lotions corporelles et l’huile alimentaire) peuvent abîmer le latex et le préservatif peut donc se déchirer.
Tenez fermement le préservatif à la base du sexe avant de vous retirer, le retrait devant se produire quand le pénis est encore en érection pour éviter qu’il glisse.
Informations supplémentaires
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