
Qu’est-ce que l’automutilation non suicidaire ?
L’automutilation non suicidaire désigne le fait de se faire du mal volontairement, sans essayer de se tuer. Par exemple, si une personne se coupe la peau pour se faire du mal mais pas pour se tuer, on appelle cela de l’automutilation non suicidaire ; il ne s’agit pas d’une tentative de suicide. Les exemples les plus fréquents d’automutilation non suicidaire sont les suivants :
L’automutilation non suicidaire :
-
Commence généralement au début de l’adolescence et s’arrête avant le début de l’âge adulte
-
Touche autant les garçons que les filles
-
Est plus fréquente chez les personnes ayant une personnalité borderline, des troubles des conduites alimentaires ou des problèmes d’addiction
-
Est souvent réalisée sur des parties du corps visibles, telles que les avant-bras
L’automutilation non suicidaire doit être prise au sérieux. Les personnes qui se blessent intentionnellement sont susceptibles de le refaire et risquent davantage de tenter de se suicider ou d’y parvenir.
Pourquoi les personnes se blessent-elles intentionnellement ?
Comment les médecins traitent-ils l’automutilation non suicidaire ?
Les médecins posent à la personne des questions sur ses blessures et sur ce qui s’est passé. Ils prendront ses actions au sérieux et essaieront de déterminer si elle pourrait essayer de se suicider.
Les médecins traitent l’automutilation non suicidaire par la psychothérapie. Deux types de psychothérapie sont utilisés pour traiter l’automutilation non suicidaire :
-
Thérapie comportementale dialectique (TCD) : dans le cadre de séances hebdomadaires et individuelles au cours d’une année, le thérapeute aide la personne à apprendre à gérer le stress
-
Thérapie de groupe de régulation des émotions : aide la personne à prendre conscience et à accepter les émotions négatives
Des médicaments peuvent être utiles pour certaines personnes. En cas de troubles de santé mentale en plus de l’automutilation non suicidaire, les médecins les traiteront.
Il est important d’avoir des rendez-vous de suivi avec les médecins pour s’assurer que l’automutilation a cessé.