La raison principale qui pousse la femme plus âgée à mettre de côté le sexe réside dans l’absence d’un partenaire sexuel actif. Cependant, du fait de changements imputables à l’âge, notamment ceux découlant de la ménopause, la femme est plus susceptible de connaître un trouble de la fonction sexuelle. De plus, des maladies pouvant interférer avec la fonction sexuelle, comme le diabète Diabète sucré (DS) Le diabète sucré est une maladie dans le cadre de laquelle l’organisme ne produit pas assez d’insuline ou n’y répond pas normalement, ce qui entraîne un taux de sucre dans le sang (glucose)... en apprendre davantage , l’ athérosclérose Athérosclérose L’athérosclérose est une maladie dans laquelle des dépôts épars de substance graisseuse (athéromes ou plaques athérosclérotiques) se forment dans les parois des artères de moyen et gros calibre... en apprendre davantage Chez les femmes plus âgées, tout comme chez les femmes plus jeunes, le problème le plus courant reste le manque d’intérêt pour les relations sexuelles. Plus la femme vieillit, moins elle produit d’œstrogènes.
D’autres problèmes ont une incidence sur la fonction sexuelle. Par exemple, la femme âgée peut être perturbée face aux changements de son corps du fait de maladies, d’opérations ou tout simplement du vieillissement. Elle pense que le désir sexuel et les fantasmes sont inappropriés ou honteux à partir d’un certain âge. Elle peut être préoccupée par la santé générale ou la fonction sexuelle de son partenaire ou par ses propres performances sexuelles. Nombreuses sont les femmes plus âgées toujours intéressées par les relations sexuelles, mais si elles ne trouvent pas de réponse chez leur partenaire, cet intérêt risque de s’étioler au fil du temps. La femme plus âgée ne doit pas considérer que le trouble de la fonction sexuelle est une chose normale chez les personnes âgées. Si ce trouble la perturbe, il lui est recommandé d’en parler avec son médecin. Dans de nombreux cas, le fait de traiter une maladie (dont la dépression), d’arrêter un médicament ou de prendre un substitutif, d’en apprendre plus sur la fonction sexuelle ou de parler avec un médecin ou un conseiller peut se révéler très utile. Si l’atrophie vulvovaginale et/ou la vaginite atrophique posent problème, des œstrogènes ou de la testostérone peuvent être insérés dans le vagin sous forme de crème (à l’aide d’un applicateur en plastique), de comprimé ou d’anneau (similaire à un diaphragme). Les œstrogènes peuvent être pris par voie orale ou appliqués sous forme de patch ou de gel sur le bras ou la jambe, mais uniquement si la ménopause vient de commencer ou n’a commencé que quelques années auparavant. Ces formulations d’œstrogènes ont un impact sur tout le corps et permettent ainsi d’améliorer l’humeur, de réduire les bouffées de chaleur et les troubles du sommeil associés, de maintenir l’hygiène du vagin et de conserver une lubrification adéquate pour les rapports sexuels. Les œstrogènes sous forme de patch ou de gel sont préférés aux comprimés par voie orale chez les femmes ménopausées. Si la femme possède un utérus, on lui prescrit également un progestatif (une version de la progestérone), car l’administration d’œstrogènes seuls augmente le risque de cancer de la muqueuse utérine Cancer de l’utérus Le type de cancer de l’utérus le plus fréquent se développe dans la muqueuse utérine (endomètre) et il est appelé cancer de l’endomètre. Ce cancer touche habituellement la femme ménopausée.... en apprendre davantage Occasionnellement, de la testostérone par voie orale est prescrite en complément du traitement par œstrogène si toutes les autres mesures sont inefficaces, mais cette combinaison thérapeutique n’est pas recommandée. Elle est toujours considérée comme expérimentale et sa sécurité d’emploi à long terme n’est pas encore avérée. |