Les infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) et par le métapneumovirus humain sont la cause des affections saisonnières des voies respiratoires inférieures, en particulier chez le nourrisson et l'enfant en bas âge. La maladie peut être asymptomatique, modérée ou sévère et se manifester sous forme de bronchiolite ou de pneumonie. Bien que le diagnostic soit habituellement clinique, un diagnostic biologique est disponible. Le traitement est principalement de support. Dans le cas des nourrissons dont les mères n'ont pas reçu le vaccin contre le VRS pendant la grossesse, la prophylaxie passive par des anticorps monoclonaux à action prolongée contre le VRS (c.-à-d. le nirsevimab ou le clesrovimab) est indiquée chez tous les nourrissons < 8 mois. Dans le cas des enfants à haut risque de 8 à 19 mois, le nirsevimab est recommandé; le palivizumab peut être administré comme alternative chez des nourrissons à haut risque spécifiques.
Virus respiratoire syncytial (VRS)
Le virus respiratoire syncytial (RSV ou VRS) est un virus à ARN classé parmi les pneumovirus. Des sous-groupes A et B ont été identifiés.
Le virus respiratoire syncytial (VRS) est la cause la plus fréquente de maladies des voies respiratoires inférieures chez le nourrisson et est responsable de > 58 000-80 000hospitalisations chaque année aux États-Unis chez l'enfant de moins de 5 ans (1).
Le virus respiratoire syncytial (VRS) est ubiquitaire; presque tous les enfants sont infectés avant l'âge de 4 ans (2). Les épidémies apparaissent typiquement chaque année en hiver ou au début du printemps dans les climats tempérés. Cependant, la circulation du virus respiratoire syncytial (VRS) et d'autres virus respiratoires ont été perturbés pendant la pandémie de COVID-19 (3).
Comme la réponse immunitaire au virus respiratoire syncytial (VRS) ne protège pas contre une réinfection, le taux d'attaque est d'environ 40% pour toute personne exposée. Cependant, l'existence d'anticorps anti-virus respiratoire syncytial (VRS) limite la gravité de la maladie.
Metapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV)
Le métapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV) est un virus similaire mais différent.
L'épidémiologie saisonnière du métapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV) est similaire à celle du virus respiratoire syncytial (VRS), mais l'incidence de l'infection et de la maladie semble considérablement moins élevée.
Références générales
1. Centers for Disease Control and Prevention (CDC): RSV Surveillance and Research. Accessed December 11, 2023.
2. Committee on Infectious Diseases, American Academy of Pediatrics, Kimberlin DW, Barnett ED, Lynfield R, Sawyer MH: Red Book: 2021–2024 Report of the Committee on Infectious Diseases, ed. 32, pp. 628–636, 2021. doi: 10.1542/9781610025782
3. Olsen SJ, Winn AK, Budd AP, et al: Changes in influenza and other respiratory virus activity during the COVID-19 pandemic–United States, 2020-2021. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 70(29):1013–1019, 2021. doi: 10.15585/mmwr.mm7029a1
Symptomatologie du virus respiratoire syncytial (VRS) et métapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV)
Les maladies dues au virus respiratoire syncytial (VRS) et au métapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV) se manifestent de la même façon. Les syndromes cliniques les plus reconnaissables sont la bronchiolite et la pneumonie.
Ces maladies débutent typiquement par des symptômes des voies respiratoires supérieures et de la fièvre, et peuvent évoluer ensuite sur plusieurs jours en dyspnée, toux, wheezing et/ou des râles crépitants à l'auscultation du thorax. L'apnée peut être le symptôme initial de l'infection par le virus respiratoire syncytial (VRS) chez le nourrisson de < 6 mois.
Chez l'adulte en bonne santé et l'enfant plus âgé, la maladie est habituellement modérée et peut être latente ou se manifester par un rhume banal apyrétique. Cependant, une maladie grave peut se développer chez:
Les patients de < 6 mois, les personnes âgées ou les patients immunodéprimés
Les patients qui ont des troubles cardio-pulmonaires ou neuromusculaires sous-jacents
Diagnostic du virus respiratoire syncytial (VRS) et du métapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV)
Symptomatologie, en particulier pendant la saison habituelle ou une épidémie connue
Parfois, des tests antigéniques rapides, une reverse-transcription – Polymerase Chain Reaction (RT-PCR), ou une culture virale, effectués sur des lavages ou des écouvillons nasaux
Une infection par le virus respiratoire syncytial (VRS) (et parfois par le métapneumovirus humain [Human metapneumovirus, hMPV]) est suspectée chez le nourrisson et le jeune enfant présentant une bronchiolite ou une pneumonie pendant la saison du VRS. Comme un traitement antiviral n'est habituellement pas recommandé, un diagnostic biologique spécifique n'est pas nécessaire pour la prise en charge du patient. Un diagnostic biologique peut cependant faciliter le contrôle de l'hygiène hospitalière en permettant d'isoler les enfants infectés par un même virus.
Des tests antigéniques rapides avec une sensibilité élevée pour le virus respiratoire syncytial (VRS) ou d'autres virus respiratoires sont disponibles chez l'enfant; des lavages ou des écouvillonnages nasaux sont pratiqués. Ces tests sont moins sensibles chez l'adulte. Une culture virale peut être effectuée. Les tests diagnostiques moléculaires, tels que les tests de reverse transcriptase-PCR, ont une sensibilité améliorée et sont généralement disponibles en tant que tests simples ou multiples.
Traitement du virus respiratoire syncytial (VRS) et du métapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV)
Soins de support
Le traitement des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) et au métapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV) est symptomatique et comprend un apport complémentaire en oxygène et une hydratation, selon les besoins (voir le traitement de la bronchiolite).
Les glucocorticoïdes et les bronchodilatateurs ne sont généralement d'aucune utilité et ne sont pas recommandés.
Les antibiotiques sont réservés au patient fébrile, en cas d'éléments en faveur d'une pneumonie sur la radiographie de thorax et en cas de suspicion clinique de coinfection bactérienne.
Le nirsevimab, le clesrovimab et le palivizumab (anticorps monoclonaux contre le VRS) sont principalement destinés à être utilisés comme mesure préventive contre le VRS et ne sont pas efficaces en traitement.
La ribavirine nébulisée, un antiviral actif contre le virus respiratoire syncytial (VRS), a une efficacité marginale, est potentiellement toxique pour le personnel soignant et n'est plus recommandée, sauf dans les cas d'infection chez les patients gravement immunodéprimés (1).
Référence pour le traitement
1. Beaird OE, Freifeld A, Ison MG, et al: Current practices for treatment of respiratory syncytial virus and other non-influenza respiratory viruses in high-risk patient populations: A survey of institutions in the Midwestern Respiratory Virus Collaborative. Transpl Infect Dis 18(2):210-215, 2016. doi: 10.1111/tid.12510
Prévention du virus respiratoire syncytial (VRS) et du métapneumovirus humain (Human metapneumovirus, hMPV)
Les précautions de contact (p. ex., le lavage des mains, des gants, l'isolement) sont importantes, en particulier dans les hôpitaux.
Pour les nourrissons dont les mères n'ont pas reçu le vaccin contre le VRS pendant la grossesse, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et l'Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) du CDC recommandent l'administration d'un anticorps monoclonal à action prolongée pour prévenir l'infection des voies respiratoires inférieures associée au VRS (1, 2). La justification de cette approche repose sur l'efficacité et la sécurité de ces anticorps monoclonaux et la nécessité de réduire les hospitalisations liées au VRS chez les nourrissons.
Le nirsevimab, le clesrovimab et le palivizumab sont des anticorps monoclonaux utilisés pour la prophylaxie du VRS chez les nourrissons et/ou jeunes enfants aux États-Unis. Les vaccins contre le VRS ne sont pas nécessaires chez la plupart des nourrissons si la vaccination contre le VRS (vaccin contre le virus respiratoire syncytial) a été administrée pendant la grossesse. Le nirsevimab et le clesrovimab sont les agents de première ligne préférés chez les nourrissons < 8 mois. Le palivizumab est généralement réservé aux nourrissons à haut risque lorsque d'autres agents ne sont pas disponibles, principalement en raison du coût et de considérations logistiques puisqu'il a une action plus courte et nécessite une posologie mensuelle (3).
Le nirsevimab, un anticorps monoclonal à longue durée d'action, est recommandé pour la prévention du virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons et les jeunes enfants suivants (4, 5, 6, 7):
Tous les nourrissons de < 8 mois nés pendant ou qui entrent dans leur première saison de virus respiratoire syncytial (VRS)
Les enfants de 8 à 19 mois à risque accru de maladie grave liée au virus respiratoire syncytial et qui entrent dans leur deuxième saison de virus respiratoire syncytial (VRS)
Les nouveau-nés en bonne santé (c'est-à-dire, ceux qui n'ont pas de risque accru d'infection sévère par le virus respiratoire syncytial [VRS]) ne doivent pas recevoir plus d'1 dose de nirsevimab. Généralement, cette dose est administrée au cours de la première saison du virus respiratoire syncytial (VRS) du nourrisson. Ceux qui sont nés à la fin de leur première saison de VRS ne doivent recevoir cette dose de nirsevimab pendant leur deuxième saison de VRS que s'ils sont encore âgés de < 8 mois et n'ont pas reçu de nirsevimab pendant leur première saison de VRS.
Seuls les enfants qui répondent aux critères de risque élevé doivent recevoir plus d'1 dose de nirsevimab (1 dose lors de leur première saison de VRS et 1 dose lors de leur deuxième saison de VRS) (8). Les enfants qui reçoivent du nirsevimab ne doivent pas recevoir de palivizumab pendant la même saison du VRS.
Les enfants à haut risque de 8 à 19 mois sont les suivants:
Les enfants atteints de maladie pulmonaire chronique de la prématurité qui ont eu besoin d'un soutien médical à tout moment au cours de la période de 6 mois avant le début de la deuxième saison du VRS
Les enfants qui sont gravement immunodéprimés
Les enfants atteints de mucoviscidose qui ont une maladie pulmonaire sévère ou dont le rapport poids-taille est inférieur au 10e percentile
Les enfants Indiens d'Amérique ou d'Alaska
Dans le cas des enfants éligibles, le nirsevimab doit être administré peu avant la saison du virus respiratoire syncytial (VRS) (généralement entre octobre et fin mars dans la plupart des États continentaux des États-Unis). Dans le cas des nourrissons qui n'ont pas reçu de dose au début de la saison, une dose peut être administrée à tout moment de la saison.
Le nirsevimab peut être administré avant que le nouveau-né ne quitte l'hôpital et simultanément à d'autres vaccins infantiles.
Le clesrovimab est un autre anticorps monoclonal à action prolongée recommandé provisoirement par l'Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) du CDC, pour les nourrissons < 8 mois dont les mères ne sont pas protégées par la vaccination maternelle contre le VRS (2). Dans un essai randomisé multicentrique, une dose unique de l'anticorps, administrée avant ou pendant la première saison du VRS, s'est révélée efficace pour réduire à la fois les infections des voies respiratoires inférieures associées au VRS nécessitant une consultation médicale et les hospitalisations chez les nourrissons prématurés et à terme qui sont < 8 mois (9). Le clesrovimab est généralement bien toléré, avec un profil de sécurité comparable à celui du placebo.
Si le clesrovimab est administré à un nourrisson pour la prophylaxie primaire du VRS, le palivizumab ne doit pas être administré pendant la même saison du VRS.
Le palivizumab, également un anticorps monoclonal, diminue la fréquence des hospitalisations dues au VRS chez les nourrissons à haut risque (10, 11). Il ne doit être utilisé que dans les situations où le nirsevimab ou le clesrovimab ne sont pas disponibles.
Le palivizumab n'est rentable que chez les nourrissons à haut risque d'hospitalisation, dont ceux qui ont les caractéristiques suivantes:
Sont nés à < 29 semaines de gestation et ont < 1 an au début de la saison du virus respiratoire syncytial (VRS)
< 1 an et une maladie pulmonaire chronique de la prématurité (âge gestationnel < 32 semaines et 0 jour avec la nécessité d'une oxygénothérapie pendant au moins 28 jours après la naissance)
Maladie pulmonaire chronique de la prématurité au cours de la deuxième année de vie, chez les enfants ayant reçu, au cours des 6 mois précédant la saison du VRS, un traitement chronique par des glucocorticoïdes ou des diurétiques ou ayant eu un besoin continu d'oxygénothérapie.
< 1 an et une cardiopathie congénitale hémodynamiquement significative
Une prophylaxie par le palivizumab peut également être envisagée pour:
Les nourrissons de < 1 an qui ont des anomalies pulmonaires anatomiques ou des troubles neuromusculaires qui altèrent la capacité à dégager efficacement les voies respiratoires supérieures
Les enfants de < 24 mois qui ont une immunodépression profonde
La première dose de palivizumab est administrée juste avant le début habituel de la saison du VRS. Des doses ultérieures sont administrées à des intervalles d'1 mois pendant toute la durée de la saison du virus respiratoire syncytial (VRS) (habituellement un total de 5 doses). Des doses supplémentaires peuvent être recommandées pendant une saison prolongée du virus respiratoire syncytial (VRS) ou une activité intersaison significative du VRS (12).
Les nourrissons qui ont reçu initialement du palivizumab doivent recevoir une dose unique de nirsevimab ou de clesrovimab s'il est disponible avant la fin de la série des 5 doses de palivizumab.
Pour plus d'informations sur les vaccins contre le VRS disponibles chez les personnes âgées et les femmes enceintes, voir Vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS). L'un des vaccins contre le VRS (RSVpreF recombinant) actuellement disponibles est indiqué chez la femme enceinte entre 32 et 36 semaines de grossesse de septembre à janvier dans la plupart des États continentaux des États-Unis. Plusieurs vaccins maternels, pédiatriques et adultes contre le VRS sont en cours de développement dans des essais cliniques (13).
Références pour la prévention
1. Jones JM, Fleming-Dutra KE, Prill MM, et al: Use of Nirsevimab for the Prevention of Respiratory Syncytial Virus Disease Among Infants and Young Children: Recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices - United States, 2023. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 72(34):920-925, 2023. doi:10.15585/mmwr.mm7234a4
2. Centers for Disease Control and Prevention: CDC’s Advisory Committee on Immunization Concludes Meeting with Joint Statement. June 26, 2025. Accessed July 8, 2025.
3. American Academy of Pediatrics: Respiratory Syncytial Virus (RSV) Prevention: Nirsevimab Frequently Asked Questions. May 8, 2025. Accessed July 9, 2025.
4. Hammitt LL, Dagan R, Yuan Y, et al: Nirsevimab for Prevention of RSV in Healthy Late-Preterm and Term Infants. N Engl J Med 386(9):837-846, 2022. doi: 10.1056/NEJMoa2110275
5. Griffin MP, Yuan Y, Takas T, et al: Single-Dose Nirsevimab for Prevention of RSV in Preterm Infants. N Engl J Med 383(5):415-425, 2020. doi: 10.1056/NEJMoa1913556
6. Simões EAF, Madhi SA, Muller WJ, et al: Efficacy of nirsevimab against respiratory syncytial virus lower respiratory tract infections in preterm and term infants, and pharmacokinetic extrapolation to infants with congenital heart disease and chronic lung disease: A pooled analysis of randomised controlled trials. Lancet Child Adolesc Health 7(3):180-189, 2023. doi: 10.1016/S2352-4642(22)00321-2
7. Jones JM, Fleming-Dutra KE, Prill MM, et al: Use of nirsevimab for the prevention of respiratory syncytial virus disease among infants and young children: recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices–United States, 2023. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 72(34):920-925, 2023. doi: 10.15585/mmwr.mm7234a4
8. Centers for Disease Control and Prevention: Limited Availability of Nirsevimab in the United States—Interim CDC Recommendations to Protect Infants from Respiratory Syncytial Virus (RSV) during the 2023–2024 Respiratory Virus Season. October 23, 2023. Accessed July 9, 2025.
9. Zar HJ, Simoes E, Madhi S, et al: 166. A Phase 2b/3 Study to Evaluate the Efficacy and Safety of an Investigational Respiratory Syncytial Virus (RSV) Antibody, Clesrovimab, in Healthy Preterm and Full-Term Infants. Open Forum Infect Dis 12(Suppl 1):ofae631.003, 2025. Published 2025 Jan 29. doi:10.1093/ofid/ofae631.003
10. Garegnani L, Styrmisdóttir L, Roson Rodriguez P, et al: Palivizumab for preventing severe respiratory syncytial virus (RSV) infection in children. Cochrane Database Syst Rev 11(11):CD013757, 2021. doi: 10.1002/14651858.CD013757.pub2
11. The IMpact-RSV Study Group: Palivizumab, a humanized respiratory syncytial virus monoclonal antibody, reduces hospitalization from respiratory syncytial virus infection in high-risk infants. Pediatrics 102(3):531–537, 1998.
12. American Academy of Pediatrics: AAP Recommendations for the Prevention of RSV Disease in Infants and Children. Red Book Online. February 21, 2024. Accessed July 8, 2025.
13. Terstappen J, Hak SF, Bhan A, et al: The respiratory syncytial virus vaccine and monoclonal antibody landscape: the road to global access. Lancet Infect Dis 24(12):e747-e761, 2024. doi:10.1016/S1473-3099(24)00455-9
Points clés
Le virus respiratoire syncytial (VRS) et le métapneumovirus humain provoquent habituellement un syndrome de bronchiolite, mais une pneumonie peut survenir.
Le diagnostic est habituellement clinique, mais les tests, dont des tests d'antigènes rapides et des tests moléculaires (p. ex., reverse-transcription–Polymerase Chain Reaction), sont disponibles.
Administrer un traitement de soutien; les glucocorticoïdes, les bronchodilatateurs, le nirsevimab, le clesrovimab et le palivizumab ne sont pas recommandés.
La ribavirine en aérosol peut être utile contre le virus respiratoire syncytial (VRS) mais elle est potentiellement toxique pour les professionnels de santé et n'est utilisée qu'en cas d'immunodépression sévère.
Avant la saison du VRS, administrer du nirsevimab ou du clesrovimab à tous les enfants appropriés; le palivizumab peut être utilisé comme agent alternatif pour des nourrissons à haut risque spécifiques.

