Tout saignement vaginal est considéré comme anormal s’il survient
Avant la puberté
Entre les règles
Pendant la grossesse
Après la ménopause (12 mois ou plus après les dernières règles)
Chez la femme en âge de procréer, le saignement vaginal se produit normalement dans le cadre des règles. Toutefois, les règles sont considérées comme anormales si elles
Deviennent trop abondantes (saturation de 1 ou 2 tampons par heure)
Durent trop longtemps (plus de 7 jours)
Se produisent trop fréquemment (généralement à moins de 21 jours d’intervalle)
Ne se produisent pas assez fréquemment (généralement à plus de 90 jours d’intervalle)
Généralement, les menstruations durent de 3 à 7 jours et surviennent tous les 21 à 35 jours. Chez les adolescentes, l’intervalle entre les règles varie et peut aller jusqu’à 45 jours.
Des saignements vaginaux peuvent survenir en début Saignements vaginaux en début de grossesse Au cours des 20 premières semaines de grossesse, 20 à 30 % des femmes ont un saignement vaginal. Dans environ la moitié de ces cas, la grossesse se termine par une fausse couche. Si la fausse... en apprendre davantage et en fin Saignements vaginaux en fin de grossesse Durant la dernière partie de la grossesse (après 20 semaines), 3 à 4 % des femmes ont un saignement vaginal. Ces femmes présentent un risque de perdre leur enfant ou de faire une hémorragie... en apprendre davantage de grossesse. Ils peuvent être causés par des troubles (complications) liés à la grossesse.

Des saignements excessifs ou prolongés, quelle qu’en soit la cause, peuvent provoquer une carence en fer Carence en fer La carence en fer est une cause fréquente d’ anémie, affection dans laquelle le nombre de globules rouges est faible. La carence en fer provient généralement d’une perte de sang chez les adultes... en apprendre davantage , une anémie Présentation de l’anémie L’anémie est une affection dans laquelle le nombre de globules rouges est faible. Les globules rouges contiennent de l’hémoglobine, une protéine qui leur permet de transporter l’oxygène depuis... en apprendre davantage et parfois une chute dangereuse de la tension artérielle (choc Choc Le choc est une maladie potentiellement fatale dans laquelle l’irrigation sanguine des organes est faible, ce qui diminue l’apport d’oxygène et provoque des lésions organiques et parfois le... en apprendre davantage ).
Causes des saignements vaginaux
Le saignement vaginal peut être dû aux causes suivantes :
Affection du vagin, de l’utérus, de col de l’utérus ou d’un autre organe reproducteur, comme des fibromes, une infection ou un cancer
Troubles qui provoquent des saignements excessifs (peu fréquents)
Causes fréquentes
Les causes éventuelles des saignements vaginaux dépendent de l’âge de la femme.
Les petites filles après la naissance peuvent produire une toute petite quantité de saignement vaginal. Avant la naissance, elles absorbent des œstrogènes par le biais du placenta de la mère. Après la naissance, ces taux élevés d’œstrogènes diminuent rapidement, provoquant parfois un léger saignement pendant les 2 premières semaines de vie.
Pendant l’enfance, tout saignement vaginal est rare et anormal. Lorsqu’il se produit, il est le plus souvent causé par :
Présence d’un corps étranger tel que du papier toilette ou un jouet dans le vagin
Une lésion ou un éventuel abus sexuel
Infections du vagin Présentation de la vaginite (infection ou inflammation vaginale) Les infections vaginales représentent l’une des causes les plus fréquentes de consultation des femmes, soit des millions de consultations par an. Les infections vaginales sont provoquées par... en apprendre davantage (vaginite)
Chez la femme en âge de procréer, la cause la plus courante est la suivante :
Déséquilibre hormonal qui retarde ou interrompt l’ovulation (dysfonctionnement ovulatoire), ce qui peut provoquer un saignement utérin anormal Saignements utérins anormaux (SUA) Un saignement utérin anormal chez une femme en âge de procréer est un saignement de l’utérus qui ne suit pas le schéma normal des cycles menstruels. C’est-à-dire qu’il est trop fréquent, ou... en apprendre davantage
Un saignement utérin dû à un dysfonctionnement ovulatoire survient lorsque le contrôle hormonal des règles Présentation des troubles du cycle menstruel Des interactions hormonales complexes contrôlent l’apparition des règles pendant la puberté, la fréquence et la durée des cycles menstruels à l’âge de procréer, et la fin des règles à la ménopause... en apprendre davantage change et que la muqueuse utérine est évacuée de manière irrégulière. Cela est plus probable chez les adolescentes (dont les règles viennent juste de commencer) ou chez les femmes approchant la cinquantaine (lorsque leurs règles sont sur le point de s’arrêter).
Les autres causes courantes de saignement vaginal chez la femme en âge de procréer comprennent
Complications de grossesse (parfois chez une femme qui ne sait pas qu’elle est enceinte)
Fibromes Fibromes utérins Un fibrome est une tumeur bénigne constituée de tissu musculaire et fibreux. Il se trouve dans l’utérus. Les fibromes peuvent provoquer douleurs, saignements vaginaux anormaux, constipation... en apprendre davantage
(masses qui se forment dans les muscles) à l’intérieur de l’utérus
Saignement lors de la libération de l’ovule (ovulation) pendant le cycle menstruel
Prise de pilules contraceptives (contraceptifs oraux Contraceptifs oraux Les hormones contraceptives peuvent être : Administrées par voie orale (contraceptifs oraux) Insérées dans le vagin (anneaux vaginaux) Appliquées sur la peau (patch) Introduites sous la peau en apprendre davantage
), en cas de spotting ou de saignements entre les règles (saignements intermenstruels)
Après la ménopause Ménopause La ménopause correspond à l’arrêt définitif des règles et donc de la fertilité. Pendant plusieurs années avant et juste après la ménopause, les taux d’œstrogènes varient grandement, les règles... en apprendre davantage , la cause la plus courante est :
Amincissement lié à l’âge de la paroi du vagin (autrefois appelé vaginite atrophique) ou de l’utérus (élément du syndrome génito-urinaire de la ménopause)
Causes moins fréquentes
Le cancer du col de l’utérus Cancer du col de l’utérus Le cancer du col de l’utérus se développe dans le col (partie inférieure de l’utérus). La principale cause du cancer du col de l’utérus est le virus du papillome humain (VPH). Le cancer du col... en apprendre davantage , le cancer vaginal Cancer du vagin Le cancer du vagin, un type de cancer rare, se développe généralement dans les cellules de la muqueuse vaginale, souvent chez les femmes de plus de 60 ans. Le cancer du vagin peut provoquer... en apprendre davantage ou le cancer de la muqueuse utérine Cancer de l’utérus Le type de cancer de l’utérus le plus fréquent se développe dans la muqueuse utérine (endomètre) et il est appelé cancer de l’endomètre. Ce cancer touche habituellement la femme ménopausée.... en apprendre davantage
(cancer endométrial) peuvent aussi provoquer des saignements, généralement après la ménopause. Le cancer n’est pas une cause fréquente chez la femme en âge de procréer.
Certains troubles hormonaux (comme l’ hypothyroïdie Hypothyroïdie L’hypothyroïdie résulte de l’hypoactivité de la thyroïde qui provoque une diminution de la production d’hormones thyroïdiennes et un ralentissement des fonctions vitales. Les expressions du... en apprendre davantage ) sont une cause de saignement moins fréquente.
Les règles excessivement abondantes peuvent être le premier signe d’un trouble hémorragique Saignement dû à des troubles de la coagulation .
Les petites filles peuvent présenter des anomalies hormonales qui provoquent un démarrage trop précoce de la puberté, un trouble appelé puberté précoce Puberté précoce La puberté précoce est une maturation sexuelle qui débute avant l’âge moyen. La cause de la puberté précoce est souvent inconnue, mais elle peut être provoquée par des anomalies structurelles... en apprendre davantage . Chez ces petites filles, les règles commencent, les seins se développent et les poils pubiens et axillaires apparaissent trop tôt.
Dans de rares cas, les saignements sont provoqués par une tumeur ou une blessure résultant d’une maltraitance non suspectée.
Évaluation des saignements vaginaux
Les médecins commencent par déterminer si la cause du saignement vaginal est une affection grave ou potentiellement mortelle (telle que la rupture d’une grossesse extra-utérine Grossesse extra-utérine Une grossesse extra-utérine est l’implantation d’un ovule fécondé à un endroit anormal, tel que les trompes de Fallope. En cas de grossesse extra-utérine, le fœtus ne peut pas survivre. En cas... en apprendre davantage ) et si le saignement est excessif, ce qui peut provoquer un choc.
Les médecins vérifient l’existence d’une grossesse chez toutes les femmes en âge de procréer.
Signes avant-coureurs
Chez les femmes souffrant de saignements vaginaux, certaines caractéristiques sont préoccupantes :
Saignement excessif
Perte de conscience, faiblesse, vertiges, transpiration et peau froide, difficulté à respirer, pouls faible et rapide (qui est le signe d’un choc Choc Le choc est une maladie potentiellement fatale dans laquelle l’irrigation sanguine des organes est faible, ce qui diminue l’apport d’oxygène et provoque des lésions organiques et parfois le... en apprendre davantage )
Saignement qui se produit avant le début des règles (avant la puberté) et après la fin des règles (après la ménopause)
Saignements pendant la grossesse
Chez les enfants, difficulté à marcher ou à s’asseoir, ecchymoses ou déchirures autour des organes génitaux, de l’anus ou de la bouche, et/ou pertes vaginales ou démangeaisons (qui peuvent être des signes d’abus sexuels)
Un saignement est considéré comme excessif si l’une des situations suivantes se produit :
Les femmes perdent plus d’une tasse de sang.
Saturation de plus d’un tampon ou serviette par heure pendant quelques heures.
Le sang contient de gros caillots sanguins.
Quand consulter un médecin
Les femmes présentant la plupart des signes avant-coureurs doivent consulter un médecin immédiatement, ainsi que celles ayant de gros caillots ou des amas de tissus dans le sang ou présentant des symptômes de trouble hémorragique. Les symptômes d’une maladie hémorragique comprennent la propension à développer des ecchymoses, des saignements excessifs lors du brossage des dents ou après de légères coupures, et des éruptions de petits points rouges ou de taches rouges plus étendues (indiquant un saignement sous la peau). Toutefois, si le seul signe avant-coureur est le saignement vaginal avant la puberté ou après la ménopause, il n’est pas grave d’attendre une semaine avant de consulter.
Les femmes sans signes avant-coureurs doivent programmer une visite lorsqu’elles le pourront, mais un délai de quelques jours ne pose aucun problème.
Si le saignement vaginal continue chez les nouveau-nés pendant plus de quelques jours, ou s’il est important ou malodorant, il faut consulter un médecin.
Que fait le médecin
Le médecin commence par poser des questions à la patiente (ou à son soignant) concernant ses symptômes et ses antécédents médicaux. Le médecin réalise ensuite un examen clinique. Les observations faites par les médecins pendant le relevé des antécédents et l’examen clinique les aiguillent souvent sur la cause des saignements et les examens complémentaires à réaliser le cas échéant (voir tableau Certaines causes et caractéristiques du saignement vaginal Certaines causes et caractéristiques du saignement vaginal ).
Le médecin pose des questions sur les saignements :
Le nombre de serviettes ou de tampons utilisés par heure ou par jour
La durée des saignements
Quand ont-ils commencé ?
Le moment auquel ils surviennent par rapport aux règles et aux rapports sexuels
Il pose également des questions sur l’historique des règles de la femme :
L’âge auquel elle a eu ses premières règles
Leur durée
Leur abondance
La durée de l’intervalle entre les règles
Leur régularité
Le médecin demande à la femme si elle a déjà connu des épisodes précédents de saignements anormaux, si elle a souffert d’un trouble pouvant provoquer un saignement (fausse couche par exemple) ou si elle prend une pilule contraceptive ou tout autre traitement hormonal, ou d’autres médicaments pouvant provoquer des saignements excessifs (tels que des anticoagulants ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens [AINS]).
On lui demande si elle a constaté d’autres symptômes tels que des sensations de vertige, des douleurs abdominales et un saignement excessif après le brossage des dents ou une petite coupure.
L’examen clinique comprend un examen pelvien Examen pelvien Pour ce qui est du suivi gynécologique, la patiente doit choisir un spécialiste avec lequel elle se sent à l’aise pour discuter de sujets délicats, comme le sexe, la contraception, la grossesse... en apprendre davantage . Pendant l’examen, le médecin peut identifier des troubles du col de l’utérus, de l’utérus, du vagin, de la vulve ou de l’urètre chez les femmes de tout âge. Chez l’enfant, un examen général est d’abord réalisé pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une puberté précoce Puberté précoce La puberté précoce est une maturation sexuelle qui débute avant l’âge moyen. La cause de la puberté précoce est souvent inconnue, mais elle peut être provoquée par des anomalies structurelles... en apprendre davantage (en fonction de la présence de poils pubiens et du développement des seins), et un examen pelvien n’est réalisé que si nécessaire.
En l’absence de sang dans le vagin, un toucher rectal peut être réalisé pour déterminer si le saignement provient du tube digestif.
Examens
Si la femme est en âge de procréer, le médecin procède toujours à :
Analyses d’urine ou de sang pour détecter une grossesse
Si le test de grossesse urinaire est négatif, mais que le médecin soupçonne tout de même une grossesse, un test de grossesse sanguin est effectué. Il consiste à mesurer le taux d’une hormone produite par le placenta, appelée gonadotrophine chorionique humaine (HCG). L’analyse de sang est plus précise que l’analyse d’urine dans le cas d’une grossesse très récente (inférieure à 5 semaines).
Les examens couramment pratiqués comprennent les suivants :
Analyses de sang afin d’évaluer les niveaux d’hormones thyroïdiennes
Si le saignement est abondant ou dure depuis longtemps, un hémogramme complet pour rechercher une anémie
D’autres analyses de sang sont effectuées en fonction de la maladie envisagée par le médecin. Par exemple, en cas de suspicion de trouble hémorragique, la capacité de coagulation est évaluée. Si un syndrome des ovaires polykystiques Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) Le syndrome des ovaires polykystiques se caractérise par une irrégularité des règles ou leur absence, et souvent une obésité ou des symptômes dus à des taux élevés d’hormones masculines (androgènes)... en apprendre davantage est suspecté, une analyse de sang visant à mesurer les taux d’hormones androgènes est effectuée.
L’échographie est souvent utilisée pour rechercher des anomalies des organes reproducteurs si la femme présente des facteurs de risque de cancer de l’endomètre ou si le médecin suspecte certains problèmes tels que des fibromes, des polypes ou une tumeur. Pour l’échographie, un appareil manuel à ultrasons est généralement inséré dans le vagin, mais il peut également être placé sur l’abdomen.
Si l’échographie détecte un épaississement de la muqueuse utérine (hyperplasie de l’endomètre), une hystéroscopie ou une hystérosonographie est effectuée à la recherche de petites excroissances dans l’utérus. Pour l’ hystéroscopie Hystéroscopie Il arrive parfois que les médecins recommandent des tests de dépistage ; ce sont des tests effectués afin de rechercher des troubles chez des personnes qui ne présentent pas de symptômes. Si... en apprendre davantage , une sonde optique est insérée dans l’utérus par le vagin. Pour l’ hystérosonographie Échographie avec instillation de solution saline Il arrive parfois que les médecins recommandent des tests de dépistage ; ce sont des tests effectués afin de rechercher des troubles chez des personnes qui ne présentent pas de symptômes. Si... en apprendre davantage
, un liquide est injecté dans la cavité utérine durant l’échographie afin de détecter plus aisément d’éventuelles anomalies.
Si les résultats de ces examens ne sont pas normaux ou ne sont pas concluants, le médecin peut prélever un échantillon de tissu de la muqueuse utérine pour le faire analyser dans les cas suivants :
Femmes de plus de 45 ans.
Femmes présentant des facteurs de risques de cancers de l’appareil reproducteur, notamment de cancer de la muqueuse utérine (cancer de l’endomètre) et de l’ovaire.
Une quantité excessive d’œstrogènes est produite, comme chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) Le syndrome des ovaires polykystiques se caractérise par une irrégularité des règles ou leur absence, et souvent une obésité ou des symptômes dus à des taux élevés d’hormones masculines (androgènes)... en apprendre davantage
ou présentant un indice de masse corporelle Obésité L’obésité est un poids corporel excessif. L’obésité est influencée par une association de facteurs, qui entraînent généralement une prise de calories supérieure aux besoins de l’organisme. Ces... en apprendre davantage
élevé.
Chez les femmes ménopausées, la muqueuse utérine (endomètre) est épaissie (comme observé à l’échographie).
L’échantillon peut être obtenu par aspiration (par un petit tube) ou par curetage, une procédure appelée dilatation avec curetage Dilatation et curetage Il arrive parfois que les médecins recommandent des tests de dépistage ; ce sont des tests effectués afin de rechercher des troubles chez des personnes qui ne présentent pas de symptômes. Si... en apprendre davantage (D et C). Chez les femmes ménopausées, l’échantillon est généralement prélevé par hystéroscopie, qui permet aux médecins de visualiser l’intérieur de l’utérus et de localiser l’anomalie.
D’autres examens peuvent être effectués, en fonction des maladies envisagées. Par exemple, une biopsie du col de l’utérus peut être effectuée pour déceler un cancer du col de l’utérus.
Si un saignement anormal n’est pas dû à l’une des causes habituelles, il peut être lié à des changements dans le contrôle hormonal du cycle menstruel.
Traitement des saignements vaginaux
Si la femme présente un saignement extrêmement important et une tension artérielle très basse, elle reçoit immédiatement des liquides par voie intraveineuse et des transfusions sanguines jusqu’à ce que la tension artérielle soit rétablie. Une laparoscopie ou une laparotomie est souvent nécessaire en cas d’urgence. Pour la laparoscopie, les médecins pratiquent une petite incision juste au-dessous du nombril et insèrent une sonde optique (laparoscope). La laparotomie nécessite de réaliser une grande incision dans l’abdomen. Les deux procédures permettent aux médecins de visualiser directement les organes pour rechercher des anomalies.
Si le saignement vaginal provient d’un trouble différent, il convient de traiter ce dernier lorsque cela est possible. Si le saignement provoque une carence en fer, des suppléments alimentaires contenant du fer sont administrés.
Des pilules contraceptives Traitements ou d’autres hormones peuvent être utilisées pour traiter les saignements utérins anormaux liés aux changements du contrôle hormonal du cycle menstruel.
Les polypes, fibromes, cancers et certaines tumeurs bénignes peuvent être chirurgicalement retirés de l’utérus.
Pour les femmes plus âgées : Saignements vaginaux
Les saignements après la ménopause (qui surviennent plus de 12 mois après les dernières règles) sont relativement fréquents, mais ils sont toujours considérés comme anormaux. Un tel saignement peut indiquer un trouble précancéreux (tel qu’un épaississement de la paroi utérine) ou un cancer. Par conséquent, si de tels saignements surviennent, les femmes plus âgées doivent consulter rapidement un médecin, afin d’écarter l’hypothèse d’un cancer ou de le traiter immédiatement.
Les femmes plus âgées doivent consulter un médecin rapidement en cas de :
Saignements vaginaux quels qu’ils soient
Pertes de couleur rose ou marron, avec éventuellement un peu de sang
Toutefois, les saignements qui suivent la ménopause peuvent avoir de nombreuses autres causes.
La cause la plus fréquente est :
Amincissement de la muqueuse utérine ou de la paroi du vagin (syndrome génito-urinaire de la ménopause)
D’autres causes incluent :
Prise d’œstrogènes ou d’autres traitements hormonaux, en particulier à l’arrêt du traitement
Polypes dans le col de l’utérus ou l’utérus
Fibromes
Infections
Les tissus du vagin sont parfois fins et secs, l’examen de ce dernier peut donc être désagréable. Le médecin peut essayer d’utiliser un instrument plus petit (spéculum) pour rendre l’examen moins désagréable.
Points clés
Chez la femme en âge de procréer, la cause la plus courante des saignements vaginaux anormaux est la grossesse.
Chez les femmes qui ne sont pas enceintes, la cause la plus fréquente est un déséquilibre hormonal (dysfonctionnement ovulatoire), qui peut provoquer un saignement utérin anormal.
Le saignement utérin anormal résulte d’un changement du contrôle hormonal du cycle menstruel qui empêche les ovaires de libérer un ovule.
Chez les petites filles, la cause est généralement l’introduction d’un corps étranger ou une blessure, mais parfois il peut s’agir d’abus sexuels.
Chez les femmes en âge de procréer, un test de grossesse est pratiqué, même chez celles qui ne pensent pas pouvoir être enceintes.
Si le saignement vaginal survient après la ménopause, une évaluation est nécessaire pour écarter l’hypothèse d’un cancer.