Le patient qui présente des modifications importantes de l'humeur, des pensées ou du comportement et celui qui subit les effets indésirables de médicaments pouvant mettre en jeu le pronostic vital, requiert une évaluation psychiatrique et un traitement urgents. Les non spécialistes constituent souvent les premiers soignants des patients hospitalisés ou non, mais chaque fois que possible, de tels cas doivent également être évalués par un psychiatre.
Lorsque l'humeur, les pensées ou le comportement d'un patient sont très inhabituels ou désorganisés, l'évaluation doit tout d'abord déterminer si le patient est
Une menace pour lui-même
Une menace pour les autres
La menace pour lui-même peut consister en une incapacité à s'occuper de soi (aboutissant à une négligence de soi) ou à un comportement suicidaire Comportement suicidaire Le suicide est la mort causée par un acte autolésionnel conçu pour être mortel. Le comportement suicidaire englobe un éventail de comportements allant de la tentative de suicide à des comportements... en apprendre davantage . La négligence de soi est particulièrement caractéristique des patients qui présentent des troubles psychotiques, une démence ou un abus de substance, car leur capacité à se procurer des aliments, des vêtements et à se protéger convenablement de l'extérieur est entravée.
Les patients menaçant les autres comprennent ceux qui
Sont activement violents (c'est-à-dire, agressent activement les membres du personnel, lancent et brisent des objets)
Apparaissent belliqueux et hostiles (c'est-à-dire, potentiellement violents)
Ne semblent pas menacer l'examinateur et les membres du personnel, mais expriment leur intention de nuire à une autre personne (p. ex., conjoint, voisin, personnalité publique)
Il est également important d'identifier les aidants naturels qui ne peuvent pas en toute sécurité et de manière adéquate prendre soin de leurs personnes à charge.
Causes
Les patients agressifs et violents sont souvent psychotiques et sont porteurs de diagnostics tels qu' abus de substances Troubles de toxicomanie Les troubles de toxicomanie consistent en un modèle pathologique de comportements dans lequel les patients continuent à utiliser une substance en dépit de problèmes importants liés à son utilisation... en apprendre davantage , schizophrénie Schizophrénie La schizophrénie est caractérisée par la psychose (perte du contact avec la réalité), des hallucinations (fausses perceptions), des idées délirantes (fausses convictions), un comportement et... en apprendre davantage , trouble psychotique bref Trouble psychotique bref Un trouble psychotique bref consiste en des idées délirantes, des hallucinations ou d'autres symptômes psychotiques pendant au moins 1 jour mais pendant < 1 mois, avec finalement retour au... en apprendre davantage , trouble délirant Trouble délirant Le trouble délirant persistant par de fausses croyances fermement ancrées (délires) qui persistent pendant au moins 1 mois, sans autres symptômes de psychose. Les délires sont distingués des... en apprendre davantage , ou état maniaque Manie Les troubles bipolaires sont caractérisés par des épisodes maniaques et dépressifs en alternance bien que les patients présentent une prédominance de l'un des deux états. La cause exacte est... en apprendre davantage aigu. D'autres causes comprennent les troubles physiques qui causent un syndrome confusionnel Confusion La confusion est un trouble aigu, transitoire de l'attention, de la cognition et de la conscience, habituellement réversible et très fluctuant. Les causes comprennent presque toutes les affections... en apprendre davantage aigu (voir Domaines à étudier lors de l'évaluation psychiatrique initiale Domaines à étudier lors de l'évaluation psychiatrique initiale ), une démence Démence La démence est une détérioration chronique globale de la cognition, habituellement irréversible. Le diagnostic est clinique; les examens de laboratoire et d'imagerie sont habituellement indiqués... en apprendre davantage et l'intoxication par l' alcool Intoxication et sevrage alcoolique L'alcool (éthanol) est un dépresseur du système nerveux central. De grandes quantités consommées rapidement peuvent provoquer une dépression respiratoire, un coma et la mort. De grandes quantités... en apprendre davantage ou d'autres substances, en particulier la méthamphétamine Amphétamines Les amphétamines sont des médicaments sympathomimétiques stimulant le système nerveux central et qui ont des propriétés euphorisantes dont les effets indésirables comprennent un syndrome confusionnel... en apprendre davantage , la cocaïne Cocaïne La cocaïne est une drogue sympathomimétique stimulante du système nerveux central et a des propriétés euphorisantes. Des doses élevées peuvent provoquer des attaques de panique, des symptômes... en apprendre davantage , et parfois la phencyclidine Kétamine et phencyclidine (PCP) La kétamine et la phencyclidine sont des antagonistes des récepteurs du N-méthyl-D-aspartate et des anesthésiques dissociatifs qui peuvent provoquer une intoxication, parfois avec confusion... en apprendre davantage (PCP) et les drogues festives (p. ex., MDMA Méthylène-dioxyméthamphétamine (MDMA) MDMA (3,4-méthylène-dioxyméthamphétamine) est une substance analogue à l'amphétamine aux effets stimulants et hallucinogènes. Le MDMA agit principalement sur les neurones qui produisent et libèrent... en apprendre davantage [3,4-méthylène-dioxyméthamphétamine]).
Une anamnèse de violence ou d'agression est un facteur prédictif important de futurs épisodes.
Principes généraux
La gestion des urgences comportementales se produit généralement en même temps que le bilan, en particulier en cas de bilan d'une maladie organique probable (voir Domaines à étudier lors de l'évaluation psychiatrique initiale Évaluation médicale du patient présentant des troubles mentaux On rencontre des patients souffrant de maladies ou de troubles psychiques ou de comportements perturbés dans de nombreux contextes cliniques, y compris dans les services d'urgences et de médecine... en apprendre davantage ); c'est une erreur de présupposer que la cause du comportement anormal est un trouble mental ou une intoxication, même chez les patients porteurs d'un diagnostic psychiatrique connu ou émanant une odeur d'alcool. Puisque les patients sont souvent incapables ou refusent de fournir des antécédents clairs, d'autres sources parallèles d'information (p. ex., les membres de la famille, des amis, les travailleurs sociaux, les dossiers médicaux) doivent être identifiées et consultés immédiatement.
Le clinicien doit être conscient que le patient peut être violent envers l'équipe soignante et envers d'autres patients.
Les patients activement violents doivent d'abord être retenus par
Moyens physiques
Médicaments (contention chimique)
Les deux moyens précédents
De telles interventions visent à éviter les préjudices aux patients et aux autres personnes et à permettre un bilan de la cause du comportement (p. ex., en identifiant les signes vitaux et en pratiquant des examens sanguins). Une fois que le patient est retenu, une surveillance étroite, impliquant parfois l'observation constante par un garde-malade formé, est nécessaire. Les patients médicalement stables peuvent être placés dans chambre tranquille et sécurisée. Bien que les médecins doivent être conscients des problèmes juridiques concernant le traitement involontaire Considérations médico-légales Le patient qui présente des modifications importantes de l'humeur, des pensées ou du comportement et celui qui subit les effets indésirables de médicaments pouvant mettre en jeu le pronostic... en apprendre davantage (voir La question des règles d'utilisation des contentions physiques chez le patient agressif et violent La question des règles d'utilisation des contentions physiques chez le patient agressif et violent ), ces questions ne doivent pas retarder les interventions d'urgence susceptibles de sauver une vie.
Il est nécessaire dans le cas des patients potentiellement violents de prendre des mesures pour désamorcer la situation. Les mesures qui permettent de réduire l'agitation et l'agressivité comprennent
Placer des patients au calme (p. ex., dans une chambre d'isolement, si disponible)
Supprimer les objets qui pourraient être utilisés pour infliger des blessures à soi-même ou aux autres
Exprimer une attitude sympathique envers les patients et leurs plaintes
Répondre de manière positive et en soutien
Demander ce qui peut être fait pour résoudre la cause de l'agitation ou de l'agressivité
Parler directement, mentionner que les patients semblent en colère ou bouleversés, en leur demandant s'ils ont l'intention de blesser quelqu'un, leur permet de faire reconnaître leurs sentiments et d'obtenir des informations; cela n'augmente pas le risque qu'ils agissent physiquement.
Les mesures contre-productives comprennent
Critiquer la validité des craintes des patients et des plaintes
Proférer des menaces (p. ex., appeler la police, les envoyer dans un hôpital psychiatrique)
Parler d'une manière condescendante
Tenter de tromper les patients (p. ex., cacher les médicaments dans les aliments, en leur promettant qu'ils ne seront pas retenus)
Sécurité du personnel et sécurité publique
La sécurité du personnel doit être prise en compte lorsque des patients agressifs sont interrogés. La plupart des hôpitaux ont une politique leur demandant de rechercher des armes (manuellement et/ou par détecteurs de métaux) chez les patients présentant des troubles du comportement. Lorsque cela est possible, les patients doivent être évalués dans une zone comprenant des fonctionnalités de sécurité telles que des caméras de sécurité, des détecteurs de métaux, et des salles d'entrevue qui soient visibles par les membres du personnel.
Les patients hostiles mais non encore violents n'attaquent généralement pas les membres du personnel au hasard; ils agressent plutôt les membres du personnel qui apparaissent en colère ou semblent les menacer. Les portes des pièces doivent être laissées ouvertes. Les membres du personnel peuvent également éviter de paraître menaçants en s'asseyant sur le même niveau que les patients. Les membres du personnel peuvent éviter d'énerver les patients en ne répondant pas à leur hostilité, par des remarques bruyantes ou agressives. Si les patients deviennent néanmoins de plus en plus agités et que la violence semble imminente, les membres du personnel doivent simplement quitter la chambre et convoquer suffisamment de personnel supplémentaire pour fait preuve de force, ce qui parfois dissuade les patients. Typiquement, au moins 4 ou 5 sujets doivent être présents (de préférence jeunes et masculins). Cependant, l'équipe ne doit pas apporter des contentions dans la pièce sauf si on est certain de les utiliser; le fait de voir des sangles de contention peut aggraver l’agitation du patient.
Les menaces verbales doivent être prises au sérieux. Dans la plupart des États aux États-Unis, quand un patient exprime son intention de faire du mal à une personne en particulier, le médecin est dans l'obligation d'en avertir la victime désignée et d'en informer l'institution judiciaire compétente. Les dispositions spécifiques varient d'un État à l'autre. Généralement, les lois imposent le signalement des mauvais traitements à enfants, personnes âgées et conjoints.
Entraves physiques
L'utilisation de contentions physiques est controversée et ne doit être envisagée que lorsque d'autres méthodes ont échoué et qu'un patient continue à poser un risque significatif de blessures à lui-même ou aux autres. Des contentions peuvent être nécessaires, au moins le temps d'administrer des médicaments, et/ou d'effectuer un examen complet. Les contentions étant appliquées sans le consentement du patient, certaines questions juridiques et éthiques doivent être prises en compte (voir La question des règles d'utilisation des contentions physiques chez le patient agressif et violent La question des règles d'utilisation des contentions physiques chez le patient agressif et violent ).
Les contentions sont utilisées pour
Prévenir tout risque clair et imminent de passage à l'acte auto- ou hétéro-agressif
Éviter une perturbation significative du traitement médical du patient (p. ex., en tirant sur des tuyaux ou des perfusions IV) lorsque le patient a donné son consentement au traitement
Éviter le risque de dommage à l'environnement immédiat, aux membres du personnel et aux autres patients
Éviter un patient qui nécessite un traitement involontaire de partir (quand une pièce fermée n'est pas disponible)
Les contentions ne doivent pas être utilisées
Comme punition
Pour la convenance des membres du personnel (p. ex., pour éviter l'errance du patient)
Des mesures de précaution sont requises chez des patients clairement suicidaires qui pourraient utiliser la contention comme un dispositif auto-agressif.
Procédure
Les contentions ne doivent être utilisées que par un personnel spécialement formé aux techniques appropriées et à la protection des droits et à la sécurité du patient.
Tout d'abord, le personnel adéquat est rassemblé dans la salle et les patients sont informés que les contentions doivent être appliquées. Le patient est encouragé à coopérer pour éviter un affrontement. Cependant, une fois que le médecin a déterminé que les contentions sont nécessaires, il n'y a pas de négociation et les patients sont informés que les restrictions seront appliquées qu'ils acceptent ou non. Certains comprennent bien et apprécient d'avoir des limites extérieures à leur comportement.
Dans la préparation visant l'application de contentions, une personne est assignée au niveau de chaque membre et une autre, au niveau de la tête du patient. Puis, chaque personne saisit simultanément le membre qui lui est assigné et place le patient en position couchée sur le lit; une personne en bonne forme physique peut généralement contrôler un seul membre d'un patient, même de grande taille et violent (pourvu que tous les membres soient saisis en même temps). Cependant, une personne supplémentaire est nécessaire pour appliquer les contentions. Rarement, les patients debout extrêmement combatifs peuvent demander d'être pris entre 2 matelas.
On préfère les contentions en cuir. Une contention est appliquée à chaque cheville et au poignet et attachée au cadre du lit, pas aux rails. Les contentions ne s'appliquent pas autour du thorax, du cou ou de la tête et les baillons (p. ex., pour éviter les crachats et les injures) sont interdits. Les patients qui demeurent agressifs malgré les entraves (p. ex., essayant de renverser le lit, de mordre ou de cracher) peuvent imposer une contention médicamenteuse.
Complications
Les sujets agités ou violents amenés à l'hôpital par la police sont presque toujours entravés par des contentions (p. ex., des menottes). Il a pu se produire que des sujets jeunes, en bonne santé soient morts suite aux restrictions imposées par la police avant ou peu après l'arrivée à l'hôpital. La cause est souvent mal connue mais implique probablement une association d'effort physique avec trouble métabolique ultérieur et hyperthermie, prise de drogues, inhalation du contenu gastrique dans les voies respiratoires, embolies chez les personnes entravées depuis longtemps et parfois de graves troubles médicaux sous-jacents. La mort est plus probable si les sujets sont retenus par des contentions, avec un ou deux poignets enchaînés aux chevilles derrière leur dos; ce type de restriction peut causer l'asphyxie et doit être évité. En raison de ces complications, les patients violents passant en garde à vue doivent être évalués rapidement et complètement et ne pas être rejetés comme étant de purs cas sociaux.
Camisoles chimiques
Le traitement médicamenteux, s'il est utilisé, doit viser à contrôler les symptômes spécifiques.
Médicaments
Les patients peuvent généralement être rapidement calmés ou tranquillisés par les
Benzodiazépines
Antipsychotiques (généralement un antipsychotique classique, mais un produit de 2e génération peut être utilisé)
Ces médicaments sont mieux dosés et agissent plus rapidement et de manière fiable lorsqu'ils sont administrés IV (voir tableau Traitement médicamenteux pour patients psychiatriques agités ou violents Traitement médicamenteux pour patients psychiatriques agités ou violents ), mais l'administration IM peut être nécessaire lorsque la voie IV ne peut être utilisée lors de la confrontation avec le patient. Ces deux classes de médicaments sédatifs sont efficaces pour des patients violents et agités. Les benzodiazépines sont probablement à privilégier dans les overdoses de drogues stimulantes et les syndromes de sevrage de l'alcool et des benzodiazépines et les antipsychotiques sont préférés dans les aggravations claires des troubles mentaux connus. Parfois, une association des deux médicaments est plus efficace; lorsque de fortes doses de l'un des médicaments n'ont pas eu l'effet désiré, utiliser une autre classe de médicaments plutôt qu'augmenter les doses peut limiter les effets indésirables.
Effets indésirables des benzodiazépines
Les benzodiazépines parentérales, en particulier aux doses parfois nécessaires chez les patients extrêmement violents, peuvent provoquer une dépression respiratoire. Une assistance respiratoire Rétablissement et contrôle de la perméabilité des voies respiratoires Le traitement des voies respiratoires comprend Libérer les voies respiratoires Maintenir un passage d'air ouvert par un dispositif mécanique Parfois, assister les respirations (Voir aussi Revue... en apprendre davantage avec ventilation assistée par intubation peut être nécessaire. L'antagoniste des benzodiazépines, le flumazénil, peut être utilisé, mais la prudence est de mise parce que si une sédation est nettement inversée, le problème initial de comportement peut réapparaître.
Les benzodiazépines peuvent parfois conduire à une désinhibition approfondie du comportement.
Effets indésirables des médicaments antipsychotiques
Les antipsychotiques, en particulier les antagonistes des récepteurs à la dopamine, à dose thérapeutique ou à dose toxique, peuvent induire des effets indésirables extrapyramidaux (voir tableau Traitement des effets indésirables aigus des antipsychotiques Traitement des effets indésirables aigus des antipsychotiques ) telle une dystonie aiguë, une akathisie (une sensation désagréable d'agitation motrice). Ces effets indésirables peuvent être dépendants de la dose et se résorber à l'arrêt du traitement.
Plusieurs antipsychotiques, dont la thioridazine, l'halopéridol, le dropéridol, l'olanzapine, la rispéridone et la ziprasidone, peuvent entraîner un syndrome d'allongement de l'intervalle QT et finalement augmenter le risque de troubles du rythme fatals. Un syndrome malin des neuroleptiques Syndrome malin des neuroleptiques Le syndrome malin des neuroleptiques est caractérisé par une altération de l'état mental, une rigidité musculaire, une hyperthermie et une hyperactivité neurovégétative qui se produisent sous... en apprendre davantage est également possible.
Pour d'autres effets indésirables, voir Effets indésirables des médicaments antipsychotiques Effets indésirables des médicaments antipsychotiques Les médicaments antipsychotiques sont classés en antipsychotiques conventionnels et antipsychotiques de 2e génération selon l'affinité et l'activité de leur récepteur spécifique du neurotransmetteur... en apprendre davantage .
Considérations médico-légales
Le patient présentant de brusques modifications d'humeur, de pensées ou de comportement est habituellement hospitalisé lorsque son état est susceptible de se détériorer en l'absence d'intervention psychiatrique et dans le cas où n'existe aucune alternative adéquate.
Consentement et traitement involontaire
Si un patient refuse l'hospitalisation, le médecin doit décider s'il le garde contre son gré. Agir ainsi peut être nécessaire pour assurer la sécurité immédiate du patient ou d'autrui, pour mener à son terme une évaluation et mettre en route un traitement.
Les critères et les procédures en vue d'une hospitalisation sans consentement varient selon la juridiction. Habituellement, une hospitalisation non demandée par le patient nécessite qu'un médecin ou bien un psychologue et un autre médecin ou un membre de la famille ou un proche pour certifier que le patient présente un trouble mental, qu'il représente un danger pour lui-même ou pour autrui et qu'il refuse le traitement. Les médecins doivent obtenir le consentement au traitement médicamenteux des enfants mineurs par les parents ou les tuteurs.
Le danger envers soi-même comprend mais n'est pas limité aux
A l'incapacité à se suffire à soi-même, qui comprend la capacité à se nourrir, à se loger, à prendre les médicaments indispensables
Dans la plupart des juridictions, la connaissance d'intentions suicidaires exige du praticien une action immédiate de prévention, p. ex., en faisant un signalement à la police ou à d'autres services compétents.
Le danger pour autrui est détecté par
L'expression d'intentions homicides
Le fait de mettre les autres en danger
L'incapacité à gérer les besoins et la sécurité des personnes à charge à cause du trouble mental