L'immunité peut être obtenue
Une anatoxine est une toxine bactérienne qui a été modifiée pour être non toxique mais qui peut encore stimuler la formation d'Ac.
Un vaccin est une suspension des bactéries entières (vivantes ou inactivées) ou des bactéries ou des virus fractionnés rendus non pathogènes. Pour les vaccins disponibles aux États-Unis, Vaccins disponibles aux États-Unis.
Les recommandations les plus actuelles pour la vaccination sont disponibles sur le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) web site et sur free mobile app. Egalement Lignes directrices pour l'administration des vaccins chez l'adulte, Calendrier vaccinal recommandé de 7 à 18 ans (voir aussi the CDC's Child and Adolescent Immunization Schedule), et Lignes directrices pour l'administration des vaccins chez l'adulte (voir aussi the CDC's Recommended Adult Immunization Schedule).
Pour avoir accès au contenu de chaque vaccin (y compris les additifs), se reporter à sa notice.
La vaccination a été extrêmement efficace dans la prévention de maladies graves et dans l'amélioration de la santé dans le monde entier. Grâce aux vaccins, des infections qui étaient autrefois très fréquentes et/ou mortelles (p. ex., la variole, la polio, la diphtérie) sont à présent rares ou ont disparu. Cependant, sauf la variole, ces infections se produisent encore dans certaines parties du monde en développement.
Des vaccins efficaces ne sont pas encore disponibles pour de nombreuses infections importantes, dont
-
La plupart des maladies sexuellement transmissibles (p. ex., infection par le VIH, herpès, syphilis, gonococcie, infections à chlamydia)
-
Les infections transmises par les tiques (p. ex., la maladie de Lyme, l'ehrlichiose et l'anaplasmose, la babésiose)
-
Beaucoup de maladies tropicales (p. ex., paludisme, maladie du Chikungunya, dengue)
-
Les maladies émergentes (p. ex., la fièvre hémorragique Ebola, l'infection par le virus West Nile [virus du Nil occidental])
Certains vaccins sont recommandés systématiquement à tous les adultes à certains âges s'ils n'ont pas été vaccinés auparavant ou en l'absence de preuve d'une infection antérieure. D'autres vaccins (p. ex., la rage, le BCG (bacille Calmette-Guérin), la typhoïde, la fièvre jaune) ne sont pas systématiquement administrés, ils ne sont recommandés que pour des sujets et des circonstances spécifiques (voir CDC Recommended Adult Immunization Schedule et sous le trouble spécifique, ailleurs dans Le MANUEL; 1).
Certains adultes ne reçoivent pas les vaccins qui leurs sont recommandés. Par exemple, seuls 55,1% des sujets de > 65 ans ont reçu un vaccin contre le tétanos au cours des 10 dernières années. En outre, les taux de vaccination ont tendance à être plus faible chez les Noirs, les Asiatiques et les Hispaniques que chez les Blancs.
Vaccins disponibles aux États-Unis
Vaccin |
Type |
Voie |
Bactéries inactivées |
Sous-cutané |
|
Bacille Calmette-Guérin (BCG) (pour la tuberculose) |
Mycobacteria bovis vivant |
Intradermique ou sous-cutané |
Vaccin vivant atténué |
Oral |
|
Diphtheria-tetanus-pertussis acellulaire (DTaP ou Tdap) |
Anatoxines et composants bactériens inactivés |
IM |
DTaP (DTCa)-hépatite B-polio (DTaP-HepB-VPI) (DTaP-HepB-IPV) |
Anatoxines, Ag viral recombinant et poliovirus inactivé |
IM |
Anatoxines, bactéries inactivées et poliovirus inactivés |
IM |
|
Anatoxines, bactéries inactivées, poliovirus inactivé et polysaccharide bactérien conjugué à une protéine |
IM |
|
Haemophilus influenzae type b conjugué (Hib) |
Polysaccharide bactérien conjugué à une protéine |
IM |
Hib-hépatite B (Hib-HepB) |
polysaccharide d'H. influenzae de type b conjugué à une protéine et à l'antigène viral de l'hépatite B recombinant |
IM |
Hépatite A (HepA) |
Virus inactivé |
IM |
Hépatite B (HepB) |
Ag viral recombinant |
IM |
Hépatite A et B |
Virus inactivé, plus Ag viraux recombinants |
IM |
Vaccin Hib conjugué (HbCV) plus Hep B |
Vaccin conjugué de polysaccharides bactériens et d'Ag viral inactivé |
IM |
Papillomavirus humain (HPV) |
Particules viroïdes non infectieuses |
IM |
Influenza (live-attenuated influenza vaccine [LAIV]) |
Virus de la grippe A et B vivant NOTE: le vaccin anti-grippal vivant atténué est approuvé pour la saison grippale 2018-2019 (il n'a pas été recommandé pour la saison 2017-2018 dans aucune population).) |
Intranasal |
Grippe, types A et B (inactivés) |
Virus inactivé ou composants viraux |
IM ou intradermique |
Virus inactivé |
Sous-cutané |
|
Rougeole-oreillons-rubéole (MMR) |
Virus vivant |
Sous-cutané |
Rougeole-oreillons-rubéole-varicelle (MMRV) |
Virus vivant |
Sous-cutané |
Meningococcal, polysaccharide (MPSV4) |
Polysaccharides bactériens de sérogroupes A/C/Y/W-135 |
Sous-cutané |
Méningococcique, conjugué (MenACWY) |
Polysaccharides bactériens de sérotypes A, C, Y et W-135 conjugués à la protéine de l'anatoxine diphtérique |
IM |
Méningocoque du groupe B (MenB) |
Vaccin recombinant composé de deux antigènes LP2086 (factor H–binding proteins) |
IM |
Pneumococcal, polysaccharide (PPSV23) |
Polysaccharides bactériens de 23 types de pneumocoques |
IM ou sous-cutané |
Pneumococcique, conjugué (PCV13) |
Polysaccharides des 13 types, conjugué à la toxine diphtérique |
IM |
Poliovirus (IPV) |
Virus inactivé des 3 sérotypes |
IM |
Virus inactivé |
Intradermique* ou sous-cutané |
|
Virus vivant |
Oral |
|
Virus de la vaccine vivant |
Intradermique par un dispositif de multi-ponctions |
|
Toxine inactivée (anatoxine) |
IM† |
|
Anatoxines Tetanus et diphtheria adsorbées (Td)‡ ou diphtérie-tétanos (DT) |
Toxines inactivées (anatoxines) |
IM† |
Tuberculose (voir BCG) |
, |
, |
Polysaccharide capsulaire |
IM |
|
Typhoïde |
Vaccin vivant atténué |
Oral |
Virus vivant |
Sous-cutané |
|
Virus vivant |
Sous-cutané |
|
Herpes zoster (shingles) |
Recombinant, adjuvant |
IM† |
Herpes zoster (shingles) |
Virus vivant |
Sous-cutané |
*La dose intradermique est inférieure et réservée à la vaccination de pré-exposition. |
||
†Les préparations avec des adjuvants doivent être administrées en IM. |
||
‡Le vaccin antidiphtérique contient la même quantité de toxine tétanique que le DTC ou le DT, mais la dose d'anatoxine diphtérique est pl. |
||
Modifié d'après the Vaccine Recommendations of the Advisory Committee for Immunization Practices (ACIP). Consulté 4/01/19. |
(Voir aussi PATH's Vaccine Resource Library.)
Administration des vaccins
Les vaccins doivent être administrés exactement comme cela est indiqué dans les recommandations; cependant, pour la plupart des vaccins, l'intervalle entre deux doses peut être allongé sans nuire à leur efficacité.
Les vaccins injectables sont habituellement administrés en IM à mi-hauteur de la face latérale de la cuisse (chez le nourrisson et l'enfant très jeune) ou dans le muscle deltoïde (chez l'enfant d'âge scolaire et l'adulte). Certains vaccins sont administrés en sous-cutané. Pour plus de détails sur l'administration du vaccin, voir le CDC's General Best Practice Guidelines for Vaccine Administration et Administering Vaccines to Adults.
Une lésion de l'épaule liée à l'administration du vaccin (SIRVA) peut être provoquée par l'injection non intentionnelle d'un vaccin dans les tissus et les structures situés sous le muscle deltoïde de l'épaule (2).
Les médecins doivent mettre en place un processus de vérification du statut vaccinal des patients à chaque visite afin que les vaccins soient administrés selon les recommandations. Les patients (ou tuteurs) doivent être encouragés à garder un historique (écrit ou électronique) de leurs vaccinations et partager cette information avec les nouveaux praticiens et les établissements de soins pour s'assurer que les vaccinations sont à jour.
Si une série vaccinale (p. ex., contre l'hépatite B ou le virus du papillome humain) est interrompue, les praticiens doivent administrer la dose recommandée suivante la fois suivante où se présentera le patient, à condition que l'intervalle recommandé entre les doses soit dépassé. Ils ne doivent pas redémarrer la série (c'est-à-dire, par la dose 1).
Lignes directrices pour l'administration des vaccins chez l'adulte
Administration simultanée de différents vaccins
A de rares exceptions près, l'administration simultanée de vaccins est sûre, efficace et pratique; il est particulièrement recommandé lorsque les enfants peuvent être indisponibles pour les vaccinations à venir ou dans le cas des adultes qui ont besoin de plusieurs vaccins simultanément (p. ex., avant un voyage international). Une exception est représentée par l'administration simultanée du vaccin antipneumococcique conjugué (PCV13) et du vaccin conjugué contre le méningocoque MenACWY-D (Menactra®) aux enfants qui ont une asplénie fonctionnelle ou anatomique; ces vaccins ne doivent pas être administrés au cours de la même consultation; ils doivent être administrés à ≥ 4 semaines d'intervalle.
L'administration simultanée est possible dans le cas des vaccins combinés ( Vaccins disponibles aux États-Unis) ou ≥ 1 des vaccins monovalents. En outre, plusieurs vaccins peuvent être administrés en même temps sur plusieurs sites d'injection et avec des seringues différentes.
Si des vaccins à virus vivant (varicelle et ROR) ne sont pas administrés dans le même temps, ils doivent être administrés à ≥ 4 semaines d'intervalle.
Références des administrations des vaccins
-
1. Kim DK, Hunter P, on behalf of the Advisory Committee on Immunization Practices: Recommended adult immunization schedule, United States, 2019. Ann Int Med 170:182–192, 2019. doi: 10.7326/M18-3600. Clarification and additional information. Ann Int Med 170 (7): 512, 2019.
-
2. Barnes MG, Ledford C, Hogan K: A "needling" problem: Shoulder injury related to vaccine administration. J Am Board Fam Med 25(6):919–922, 2012. doi: 10.3122/jabfm.2012.06.110334.
Risques, précautions et groupes à risque élevé
Les restrictions et précautions sont des pathologies qui augmentent le risque d'une réaction indésirable à un vaccin ou qui compromettent la capacité d'un vaccin à produire une immunité. Ces pathologies sont généralement temporaires le vaccin peut donc être administré plus tard. Parfois, la vaccination reste indiquée même quand une contre-indication existe parce que les effets protecteurs du vaccin l'emportent sur le risque d'une réaction indésirable au vaccin.
Les contre-indications sont des pathologies qui augmentent le risque d'une réaction indésirable grave. Un vaccin ne doit pas être administré en cas de contre-indication.
Allergie
Pour de nombreux vaccins, la seule contre-indication est une réaction allergique grave (p. ex., réaction anaphylactique) au vaccin ou à un de ses composants.
L'allergie aux œufs est fréquente aux États-Unis. Certains vaccins produits dans des systèmes de culture cellulaire, dont la plupart des vaccins contre la grippe, contiennent des traces d'antigènes d'œufs; ainsi, l'utilisation de ces vaccins chez les patients allergiques aux œufs est un sujet de préoccupation. Les lignes directrices des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) pour la vaccination contre la grippe indiquent que bien que des réactions bénignes puissent survenir, de graves réactions allergiques (c'est-à-dire, une anaphylaxie) sont rares, et la vaccination par le vaccin antigrippal inactivé n'est contre-indiquée que chez les sujets qui ont présenté une anaphylaxie après une dose antérieure d'un vaccin contre la grippe ou d'une composante du vaccin, dont des protéines d'œuf.
Les autres recommandations aux patients ayant des antécédents d'allergie aux œufs sont les suivantes:
-
Urticaire uniquement après une exposition aux œufs: les patients doivent recevoir un vaccin antigrippal adapté à leur âge.
-
Autres réactions aux œufs (p. ex., angiœdème, détresse respiratoire, vertiges, vomissements récidivants et réactions nécessitant de l'adrénaline ou un autre traitement d'urgence): les patients peuvent recevoir un vaccin antigrippal adapté à leur âge. Cependant, le vaccin doit être administré en milieu hospitalier ou ambulatoire et surveillé par un médecin qui a de l'expérience du diagnostic et du traitement des réactions allergiques graves.
NOTE: une réaction allergique grave antérieure au vaccin antigrippal, quel que soit le composant suspecté d'être responsable de la réaction, constitue une contre-indication à la future administration du vaccin.
Asplénie
Les patients splénectomisés sont prédisposés aux infections bactériennes généralisées, principalement dues à des microrganismes encapsulés tels que Streptococcus pneumoniae, Neisseria meningitidis ou Haemophilus influenzae de type b (Hib). Les adultes aspléniques doivent recevoir les vaccins suivants (avant la splénectomie si possible):
-
Vaccin Hib conjugué (HbCV): une seule dose et pas de rappel
-
Vaccin conjugué antiméningococcique (MenACWY): 2 doses à 8 à 12 semaines d'intervalle et rappels tous les 5 ans
-
Vaccin méningococcique B (MenB): série de 2 doses de MenB-4C ≥ 1 mois d'intervalle ou série de 3 doses de MenB-FHbp à 0, 1–2 et 6 mois
-
Vaccins antipneumococciques conjugués (PCV13) et polysaccharidiques (PPSV23): PCV13 si les patients n'ont pas précédemment reçu une série complète en vaccination de routine, puis PPSV23 8 semaines plus tard (≥ 2 semaines avant ou bien après la splénectomie) avec un rappel de PPSV23 unique 5 ans plus tard et une dose de rappel de routine à 65 ans
Des doses supplémentaires peuvent être administrées en fonction de l'appréciation clinique.
Utilisation de produits sanguins
Les vaccins microbiens vivants ne doivent pas être administrés en même temps que du sang ou des transfusions de plasma ou des immunoglobulines; ces produits pouvant perturber la synthèse des Ac désirés. Idéalement, les vaccins vivants microbiens doivent être administrés 2 semaines avant ou 6 à 12 semaines après les immunoglobulines.
Fièvre ou autre maladie aiguë
Une fièvre élevée (température importante > 39° C) ou une maladie grave sans fièvre exigent de repousser la vaccination, sauf en cas d'infections mineures, comme un rhume banal (même avec un fébricule). Cette précaution évite la confusion des manifestations de la maladie sous-jacente et des effets indésirables possibles du vaccin et empêche la superposition des effets indésirables du vaccin sur la maladie sous-jacente. La vaccination est reportée jusqu'à ce que la maladie guérisse, si possible.
Syndrome de Guillain-Barré
Les patients qui ont développé un syndrome de Guillain-Barré au cours des 6 semaines après une grippe ou une vaccination DTaP (DTCa) peuvent recevoir le vaccin si les avantages de la vaccination sont supposés l'emporter sur les risques. Par exemple, dans le cas des patients qui ont développé le syndrome après une dose de DTaP (DTCa), on peut envisager de leur administrer une dose de vaccin si une épidémie de coqueluche se produit; cependant, de telles décisions doivent être prises en consultation avec un spécialiste des maladies infectieuses.
L'Advisory Committee on Immunization Practices ne considère plus qu'une anamnèse de syndrome de Guillain-Barré soit une contre-indication à l'emploi du vaccin conjugué contre le méningocoque, même s'il reste indiqué comme précaution dans la notice.
Immunodépression
Les patients immunodéprimés ne doivent, en général, pas recevoir de vaccins contenant des virus vivants, qui pourraient déclencher des infections sévères voire fatales. Si l'immunodépression est causée par un traitement immunosuppresseur (p. ex., fortes doses de corticostéroïdes [≥ 20 mg de prednisone ou équivalents pendant ≥ 2 semaines], antimétabolites, modulateurs immunitaires, composés alkylants, rayonnements), les vaccins à virus vivants doivent être retardés jusqu'à ce que le système immunitaire récupère après le traitement (l'intervalle de temps est fonction du traitement utilisé). En cas de traitement immunosuppresseur à long terme, il convient de discuter des risques et bénéfices de la vaccination et/ou de la revaccination avec un spécialiste des maladies infectieuses.
Les patients qui ont une infection à VIH doivent généralement recevoir des vaccins inactivés (p. ex., diphtérie-tétanos-coqueluche acellulaire [dcaT], poliomyélite [vaccin antipolio inactivé], Hib) selon les recommandations habituelles. Malgré la mise en garde générale contre les vaccins à virus vivant, les patients qui ont un taux de CD4 ≥ 200/mcL (c'est-à-dire, non gravement immunodéprimés) peuvent recevoir certains vaccins à virus vivants, y compris le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR). Les patients infectés par le VIH doivent recevoir les vaccins conjugués et antipneumococciques polysaccharidiques (et être revaccinés après 5 ans).
Vaccins microbiens vivants
Les vaccins contenant des microbes vivants ne doivent pas être administrés en même temps que du sang, du plasma ou des immunoglobulines, qui peuvent perturber la synthèse des Ac désirés; le délai idéal à respecter avec ces vaccins est de 2 semaines avant ou 6 à 12 semaines après l'administration des immunoglobulines.
Les vaccins microbiens vivants comprennent:
-
Bacille Calmette-Guérin (BCG) (pour la tuberculose)
-
CholeraCholéra
-
Influenza (vaccin anti-grippal vivant atténué)
-
Measles-mumps-rubellaROR (rougeole-oreillons-rubéole)
-
Measles-mumps-rubella-varicella; ROR (rougeole-oreillons-rubéole-varicelle)
-
SmallpoxVariole
-
TyphoidTyphoïde
-
VaricellaVaricelle
-
Yellow feverFièvre jaune
-
Herpes zoster (zona)
Grossesse
La grossesse est une contre-indication relative au vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole), au vaccin intranasal contre la grippe (virus vivant), contre la varicelle et d'autres vaccins contenant des virus vivants.
L'Advisory Committee on Immunization Practices recommande de retarder la vaccination par le vaccin HPV et le vaccin recombinant contre le zona après la grossesse. (Voir Recommended Adult Immunization Schedule by Medical Condition or Other Indications).
Transplantation
Avant de subir une transplantation d'organes, les patients doivent recevoir tous les vaccins indiqués. Les patients qui ont subi une transplantation de cellules hématopoïétiques autogéniques ou allogéniques doivent être considérés comme non immunisés et ils doivent recevoir de nouvelles doses de tous les vaccins indiqués. La prise en charge de ces patients est complexe, et les décisions de vaccination de ces patients doivent impliquer la consultation d'un hématologue-oncologue et d'un spécialiste des maladies infectieuses.
Sécurité des vaccins
Aux États-Unis, la sécurité des vaccins est assurée par plusieurs systèmes de surveillance; les événements sélectionnés qui se produisent après la vaccination de routine doivent être signalés par courrier, par fax ou par voie électronique au CDC's et au Food and Drug Administration's (FDA) Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS). Pour plus d'informations sur la sécurité des différents vaccins, voir Vaccine Safety Datalink (VSD) sur le site web du CDC.
Néanmoins, de nombreux parents restent préoccupés par la sécurité des vaccins pour enfants et leurs éventuels effets indésirables (notamment l'autisme). Ces préoccupations, perpétuées sur Internet, ont conduit certains parents à refuser que leurs enfants reçoivent un ou tous les vaccins recommandés ( Mouvement anti-vaccination). Par conséquent, les épidémies de maladies rendues rares par la vaccination (p. ex., la rougeole, la coqueluche) sont de plus en plus fréquentes chez les enfants non vaccinés en Amérique du Nord et en Europe.
L'une des principales inquiétudes des parents est que les vaccins augmentent le risque d'autisme. Les raisons citées comprennent
-
Un lien possible entre le vaccin combiné rougeole-oreillons-rubéole et l'autisme (voir Vaccin ROR et autisme)
-
La possibilité que le thimérosal puisse être cause d'autisme (le thimérosal est un conservateur à base de mercure utilisé dans certains vaccins, voir Thimérosal et autisme
-
Utilisation de plusieurs vaccins simultanément, selon les recommandations
En 1998, Andrew Wakefield et al. ont publié un bref rapport dans The Lancet ( Mouvement anti-vaccination : Vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) et autisme). Dans ce document, Wakefield postule un lien entre le virus de la rougeole du vaccin ROR et l'autisme. Cette étude a suscité un vif intérêt de la part des médias du monde entier et de nombreux parents ont commencé à douter de l'innocuité du vaccin ROR. Cependant, depuis lors, The Lancet a retiré le rapport car il contenait des failles scientifiques sérieuses; de nombreuses grandes études ultérieures, n'ont pu montrer un lien entre vaccin et autisme.
Gerber et Offit ont repris des études épidémiologiques et biologiques concernant cette question et n'ont trouvé aucune preuve à l'appui d'une association entre l'utilisation de vaccins et le risque d'autisme (1). L'US Institute of Medicine Immunization Safety Review Committee a repris des études épidémiologiques (publiées et non publiées) pour déterminer si les vaccins contre la rougeole-oreillons-rubéole et les vaccins contenant du thimérosal seraient causes d'autisme afin d'identifier les mécanismes biologiques possibles d'un tel effet; en se basant sur des preuves, ce groupe a rejeté une relation causale entre ces vaccins et l'autisme (2).
Actuellement, pratiquement tous les vaccins administrés aux enfants ne comportent pas de thimérosal. De petites quantités de thimérosal continuent à être utilisées dans des flacons multidoses de vaccin contre la grippe et dans plusieurs autres vaccins destinés à être utilisés chez l'adulte. Pour information sur les vaccins qui contiennent de faibles taux de mercure ou de thimérosal, consulter le site Web de la Food and Drug Administration (Thimerosal and Vaccines) et Thimerosal Content in Some US Licensed Vaccines). Le thimérosal est également utilisé dans de nombreux vaccins produits dans les pays en développement.
Comme pour tout traitement, les médecins doivent discuter avec leurs patients des risques et des avantages relatifs des vaccins recommandés. En particulier, les médecins doivent veiller à ce que les parents de leurs patients soient conscients des graves effets possibles (y compris la mort) des maladies infantiles évitables par la vaccination telles que la rougeole, les infections à Hib ou la coqueluche et ils se doivent de discuter des préoccupations que peuvent avoir les parents concernant la vaccination de leurs enfants. Les références pour ces discussions comprennent le CDC: Talking with Parents about Vaccines for Infants et le Parents' Guide to Childhood Immunizations
Références pour la sécurité des vaccins
-
1. Gerber JS, Offit PA: Vaccines and autism: A tale of shifting hypotheses. Clin Infect Dis 48 (4):456-461, 2009. doi: 10.1086/596476.
-
2. Institute of Medicine Immunization Safety Review Committee: Immunization safety review: Vaccines and autism. Washington DC, National Academies Press, 2004.
Vaccination des voyageurs
Une vaccination spécifique peut être nécessaire pour voyager en toute sécurité dans les pays où certaines maladies infectieuses sont endémiques ( Vaccins pour un voyage international*, † , ‡ , §). Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) peut fournir cette information; un service téléphonique (1-800-232-4636 [CDC-INFO]) et le site web (Travelers' Health) sont disponibles 24 h/24.
Plus d'information
-
Vaccine Resource Library from PATH
-
Vaccine Recommendations of the Advisory Committee for Immunization Practices (ACIP)
-
CDC and the Food and Drug Administration: Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS)
-
CDC and the Food and Drug Administration: Vaccine Safety Datalink
-
Food and Drug Administration: Thimerosal and Vaccines et Thimerosal Content in Some US Licensed Vaccines
-
CDC: Travelers' Health
Médicaments mentionnés dans cet article
Nom du médicament | Sélectionner les dénominations commerciales |
---|---|
prednisone |
RAYOS |