L'immunité peut être obtenue
Activement en utilisant des antigènes (p. ex., vaccins, anatoxines)
De manière passive en utilisant des anticorps (p. ex., antiglobulines, antitoxines).
Une anatoxine est une toxine bactérienne qui a été modifiée pour être non toxique mais qui peut encore stimuler la formation d'anticorps.
Un vaccin est une suspension des bactéries entières (vivantes ou inactivées) ou des bactéries ou des virus fractionnés rendus non pathogènes. Pour les vaccins disponibles aux États-Unis, voir tableau Vaccins disponibles aux États-Unis .
Les recommandations les plus récentes pour la vaccination sont disponibles sur les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) web sites Recommended Child and Adolescent Immunization Schedule 2022 et Recommended Adult Immunization Schedule 2022 et en tant que free mobile app. Un résumé des modifications du calendrier de vaccination des adultes 2022 est disponible ici.
Pour avoir accès au contenu de chaque vaccin (y compris les additifs), se reporter à sa notice.
La vaccination a été extrêmement efficace dans la prévention de maladies graves et dans l'amélioration de la santé dans le monde entier. Grâce aux vaccins, des infections qui étaient autrefois très fréquentes et/ou mortelles (p. ex., la variole Variole La variole est une maladie extrêmement contagieuse due au virus de la variole, un orthopoxvirus. La mortalité est d'environ 30%. L'infection naturelle a été éradiquée. La principale préoccupation... en apprendre davantage , la polio Poliomyélite La poliomyélite est une infection aiguë due à un poliovirus (un entérovirus). Ses manifestations comprennent une forme bénigne non spécifique (poliomyélite abortive), parfois une méningite aseptique... en apprendre davantage , la diphtérie Diphtérie La diphtérie est une infection pharyngée ou cutanée aiguë provoquée principalement par des souches toxinogènes de Corynebacterium diphtheriae, un bacille gram positif et rarement par... en apprendre davantage
) sont à présent rares ou ont disparu. Cependant, sauf la variole, ces infections se produisent encore dans certaines parties du monde dont le système sanitaire est insuffisant.
Le 6 octobre 2021, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé l'utilisation généralisée du vaccin RTS,S/AS01 (RTS,S) contre le paludisme Paludisme Le paludisme est une infection à Plasmodium spp. La symptomatologie comprend une fièvre (qui peut être périodique), des frissons, des sueurs, une diarrhée, des douleurs abdominales, une... en apprendre davantage chez les enfants en Afrique subsaharienne et dans d'autres régions à risque de transmission du paludisme à Plasmodium falciparum de modéré à élevé.
Des vaccins efficaces ne sont pas encore disponibles pour de nombreuses infections importantes, dont
La plupart des infections sexuellement transmissibles (p. ex., infection par le VIH Infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) L'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est due à 1 de 2 rétrovirus similaires (VIH-1 et VIH-2) qui détruisent les lymphocytes CD4+ et perturbent le fonctionnement de l'immunité... en apprendre davantage
, herpès Herpès génital L'herpès génital est une infection sexuellement transmissible provoquée par l'herpèsvirus humain 1 ou 2. Il entraîne des lésions génitales hémorragiques. Le diagnostic est clinique, avec une... en apprendre davantage
, syphilis Syphilis La syphilis est causée par le spirochète Treponema pallidum et caractérisé par 3 stades symptomatiques séquentiels séparés par des périodes d'infection latente asymptomatique. Les manifestations... en apprendre davantage
, gonococcie Blennorragie La gonococcie est due à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle infecte habituellement l'épithélium de l'urètre, du col de l'utérus, du rectum, du pharynx ou les conjonctives, provoquant... en apprendre davantage
, infections à chlamydia Infections muqueuses par des mycoplasmes et des chlamydias L'urétrite, la cervicite, la rectite et la pharyngite sexuellement transmissibles (qui ne sont pas dues à la gonorrhée) sont provoquées principalement par les chlamydiae et moins fréquemment... en apprendre davantage
)
Les infections transmises par les tiques (p. ex., la maladie de Lyme Maladie de Lyme La maladie de Lyme est une infection transmise par les tiques et due au spirochète Borrelia spp. Les premiers symptômes comprennent un érythème migrant qui peut être suivi, quelques semaines... en apprendre davantage
, l' ehrlichiose et l'anaplasmose Ehrlichiose et anaplasmose L'ehrlichiose et l'anaplasmose sont dues à des bactéries de type rickettsia. L'ehrlichiose est principalement causée par Ehrlichia chaffeensis; l'anaplasmose... en apprendre davantage
, la babésiose Babésiose La babésiose est une infection due aux protozoaires Babesia spp. Les infections peuvent être asymptomatiques ou entraîner une maladie semblable au paludisme avec fièvre et anémie hémolytique... en apprendre davantage
)
De nombreuses maladies émergentes (p. ex., infection par le virus West Nile, infection par le virus Zika Infections par le virus Zika Le virus Zika transmis par les moustiques est un flavivirus antigéniquement et structurellement similaire aux virus qui provoquent la dengue, la fièvre jaune et le virus du Nil occidental. L'infection... en apprendre davantage )
Certains vaccins sont recommandés systématiquement à tous les adultes à certains âges s'ils n'ont pas été vaccinés auparavant ou en l'absence de preuve d'une infection antérieure. D'autres vaccins (p. ex., la rage Prévention , le BCG (bacille Calmette-Guérin) Vaccination La tuberculose est une infection mycobactérienne chronique et évolutive, souvent avec une période de latence asymptomatique après l'infection initiale. La tuberculose touche le plus souvent... en apprendre davantage , la typhoïde Vaccination La fièvre typhoïde est une maladie systémique due à la bactérie gram négative Salmonella enterica sérotype Typhi (S. Typhi). Les symptômes sont une fièvre élevée, une prostration... en apprendre davantage
, la fièvre jaune Prévention ) ne sont pas systématiquement administrés, ils ne sont recommandés que pour des sujets et des circonstances spécifiques (voir CDC's Recommended Adult Immunization Schedule 2022 et sous le trouble spécifique, ailleurs dans LE MANUEL) (1 Références générales L'immunité peut être obtenue Activement en utilisant des antigènes (p. ex., vaccins, anatoxines) De manière passive en utilisant des anticorps (p. ex., antiglobulines, antitoxines). Une anatoxine... en apprendre davantage ).
Malgré les lignes directrices cliniques, certains adultes ne reçoivent pas les vaccins recommandés. Par exemple, seuls 55,1% des sujets de > 65 ans ont reçu un vaccin contre le tétanos au cours des 10 dernières années. En outre, les taux de vaccination ont tendance à être plus faible chez les Noirs, les Asiatiques et les Hispaniques que chez les Blancs.
Références générales
1. Freedman MS, Bernstein H, and Ault KA: Recommended adult immunization schedule, United States, 2022. Ann Int Med 175(3):432-443. doi: 10.7326/M22-0036
Administration des vaccins
Les vaccins doivent être administrés exactement comme cela est indiqué dans les recommandations; cependant, pour la plupart des vaccins, l'intervalle entre deux doses peut être allongé sans nuire à leur efficacité.
Les vaccins injectables sont habituellement administrés en IM à mi-hauteur de la face latérale de la cuisse (chez le nourrisson et l'enfant très jeune) ou dans le muscle deltoïde (chez l'enfant d'âge scolaire et l'adulte). Certains vaccins sont administrés en sous-cutané. Pour plus de détails sur l'administration du vaccin, voir le General Best Practice Guidelines for Vaccine Administration de l'Advisory Committee for Immunization Practices (ACIP) et Administering Vaccines to Adults de l'Immunization Action Coalition.
Une lésion de l'épaule liée à l'administration du vaccin (SIRVA) peut être provoquée par l'injection non intentionnelle d'un vaccin dans les tissus et les structures situés sous le muscle deltoïde de l'épaule (1 Référence pour l'administration des vaccins L'immunité peut être obtenue Activement en utilisant des antigènes (p. ex., vaccins, anatoxines) De manière passive en utilisant des anticorps (p. ex., antiglobulines, antitoxines). Une anatoxine... en apprendre davantage ).
Les médecins doivent mettre en place un processus de vérification du statut vaccinal des patients à chaque visite afin que les vaccins soient administrés selon les recommandations. Les patients (ou tuteurs) doivent être encouragés à garder un historique (écrit ou électronique) de leurs vaccinations et partager cette information avec les nouveaux praticiens et les établissements de soins pour s'assurer que les vaccinations sont à jour.
Si une série vaccinale (p. ex., contre l'hépatite B ou le virus du papillome humain) est interrompue, les praticiens doivent administrer la dose recommandée suivante la fois suivante où se présentera le patient, à condition que l'intervalle recommandé entre les doses soit dépassé. Ils ne doivent pas redémarrer la série (c'est-à-dire, par la dose 1).
Administration simultanée de différents vaccins
A de rares exceptions près, l' administration simultanée de vaccins Utilisation de vaccins simultanés multiples Malgré les systèmes de sécurité des vaccins rigoureux en place aux États-Unis, certains parents restent préoccupés par la sécurité de l'utilisation et le calendrier des vaccins chez les enfants... en apprendre davantage est sûre, efficace et pratique; il est particulièrement recommandé lorsque les enfants peuvent être indisponibles pour les vaccinations à venir ou dans le cas des adultes qui ont besoin de plusieurs vaccins avant un voyage international. Une exception est représentée par l'administration simultanée du vaccin antipneumococcique conjugué (PCV13) et du vaccin conjugué contre le méningocoque MenACWY-D (Menactra) aux enfants qui ont une asplénie fonctionnelle ou anatomique; ces vaccins ne doivent pas être administrés au cours de la même consultation; ils doivent être administrés à ≥ 4 semaines d'intervalle.
L'administration simultanée peut impliquer des vaccins combinés (voir tableau Vaccins disponibles aux États-Unis Vaccins disponibles aux États-Unis ) ou l'utilisation de ≥ 1 vaccins à un seul antigène. En outre, plusieurs vaccins peuvent être administrés en même temps sur plusieurs sites d'injection et avec des seringues différentes.
Si des vaccins à virus vivant (varicelle et ROR) ne sont pas administrés dans le même temps, ils doivent être administrés à ≥ 4 semaines d'intervalle.
Référence pour l'administration des vaccins
1. Barnes MG, Ledford C, Hogan K: A "needling" problem: Shoulder injury related to vaccine administration. J Am Board Fam Med 25(6):919–922, 2012. doi: 10.3122/jabfm.2012.06.110334
Risques, précautions et groupes à risque élevé
Les restrictions et précautions sont des pathologies qui augmentent le risque d'une réaction indésirable à un vaccin ou qui compromettent la capacité d'un vaccin à produire une immunité. Ces pathologies sont généralement temporaires le vaccin peut donc être administré plus tard. Parfois, la vaccination reste indiquée même quand une contre-indication existe parce que les effets protecteurs du vaccin l'emportent sur le risque d'une réaction indésirable au vaccin.
Les contre-indications sont des pathologies qui augmentent le risque d'une réaction indésirable grave. Un vaccin ne doit pas être administré en cas de contre-indication.
Allergie
Pour de nombreux vaccins, la seule contre-indication est une réaction allergique grave (p. ex., réaction anaphylactique Anaphylaxie L'anaphylaxie est une réaction allergique aiguë, à médiation IgE, qui peut être mortelle et qui survient chez un patient antérieurement sensibilisé quand il est réexposé à l'Ag sensibilisant... en apprendre davantage ) au vaccin ou à un de ses composants.
L'allergie aux œufs est fréquente aux États-Unis. Certains vaccins produits dans des systèmes de culture cellulaire, dont la plupart des vaccins contre la grippe Vaccin antigrippal Selon les recommendations de l'OMS et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), les vaccins contre la grippe sont modifiés tous les ans pour inclure les souches les plus fréquentes... en apprendre davantage , contiennent des traces d'antigènes d'œufs; ainsi, l'utilisation de ces vaccins chez les patients allergiques aux œufs est un sujet de préoccupation. Les lignes directrices des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) pour la vaccination contre la grippe (considérées comme généralisable à d'autres vaccins dérivés des œufs) indiquent que bien que des réactions bénignes puissent survenir, de graves réactions allergiques (c'est-à-dire, une anaphylaxie) sont rares, et la vaccination par le vaccin antigrippal inactivé n'est contre-indiquée que chez les sujets qui ont présenté une anaphylaxie après une dose antérieure d'un vaccin contre la grippe ou d'une composante du vaccin, dont des protéines d'œuf.
Les autres recommandations aux patients ayant des antécédents d'allergie aux œufs sont les suivantes:
Urticaire uniquement après une exposition aux œufs: les patients doivent recevoir un vaccin antigrippal adapté à leur âge.
Autres réactions aux œufs (p. ex., angiœdème, détresse respiratoire, vertiges, vomissements récidivants et réactions nécessitant de l'adrénaline ou un autre traitement d'urgence): les patients peuvent recevoir un vaccin antigrippal adapté à leur âge. Cependant, le vaccin doit être administré dans un environnement médical et supervisé par un professionnel de santé qui peut reconnaître et prendre en charge les réactions allergiques graves.
NOTE: une réaction allergique grave antérieure au vaccin antigrippal, quel que soit le composant suspecté d'être responsable de la réaction, constitue une contre-indication à la future administration du vaccin.
Syndrome de Guillain-Barré
Les patients qui ont développé un syndrome de Guillain-Barré Syndrome de Guillain-Barré Le syndrome de Guillain-Barré est une polynévrite inflammatoire aiguë, qui en général progresse rapidement mais est auto-limitée, caractérisée par une faiblesse musculaire et une hypoesthésie... en apprendre davantage au cours des 6 semaines suivants une vaccination précédente contre la grippe ou la diphtérie-tétanos-coqueluche acellulaire (DTaP) peuvent recevoir le vaccin si les avantages de la vaccination sont jugés supérieurs aux risques. Par exemple, dans le cas des patients qui ont développé le syndrome après une dose de DTaP (DTCa), on peut envisager de leur administrer une dose de vaccin si une épidémie de coqueluche se produit; cependant, de telles décisions doivent être prises en consultation avec un spécialiste des maladies infectieuses.
L'Advisory Committee on Immunization Practices ne considère plus qu'une anamnèse de syndrome de Guillain-Barré soit une contre-indication à l'emploi du vaccin conjugué contre le méningocoque, même s'il reste indiqué comme précaution dans la notice.
Fièvre ou autre maladie aiguë
Une fièvre élevée (température importante > 39° C) ou une maladie grave sans fièvre exigent de repousser la vaccination, sauf en cas d'infections mineures, comme un rhume banal (même avec un fébricule). Cette précaution évite la confusion des manifestations de la maladie sous-jacente et des effets indésirables possibles du vaccin et empêche la superposition des effets indésirables du vaccin sur la maladie sous-jacente. La vaccination est reportée jusqu'à ce que la maladie guérisse, si possible.
Grossesse
La grossesse est une contre-indication relative au vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole), au vaccin intranasal contre la grippe (virus vivant), contre la varicelle et d'autres vaccins contenant des virus vivants.
L'Advisory Committee on Immunization Practices recommande de retarder la vaccination par le vaccin HPV et le vaccin recombinant contre le zona après la grossesse (vori Recommended Adult Immunization Schedule by Medical Condition and Other Indications 2022).
Immunodépression
Les patients immunodéprimés ne doivent, en général, pas recevoir de vaccins contenant des microbes vivants, qui pourraient déclencher des infections sévères voire fatales. Si l'immunodépression est causée par un traitement immunosuppresseur (p. ex., fortes doses de corticostéroïdes [≥ 20 mg de prednisone ou équivalents pendant ≥ 2 semaines], antimétabolites, modulateurs immunitaires, composés alkylants, rayonnements), les vaccins à virus vivants doivent être retardés jusqu'à ce que le système immunitaire récupère après le traitement (l'intervalle de temps est fonction du traitement utilisé). Les patients qui prennent des médicaments immunosuppresseurs pour une grande variété de troubles, que ce soit dermatologiques, gastro-intestinaux, rhumatologiques et pulmonaires, ne doivent pas recevoir de vaccins à virus vivants. En cas de traitement immunosuppresseur à long terme, il convient de discuter des risques et bénéfices de la vaccination et/ou de la revaccination avec un spécialiste des maladies infectieuses.
Pièges à éviter
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Les patients qui ont une infection à VIH doivent généralement recevoir des vaccins inactivés (p. ex., diphtérie-tétanos-coqueluche acellulaire [dcaT], poliomyélite [vaccin antipolio inactivé], Hib) selon les recommandations habituelles. Malgré la mise en garde générale contre les vaccins à virus vivant, les patients qui ont un taux de CD4 ≥ 200/mcL (c'est-à-dire, non gravement immunodéprimés) peuvent recevoir certains vaccins à virus vivants, y compris le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR). Les patients infectés par le VIH doivent recevoir les vaccins conjugués et antipneumococciques polysaccharidiques (et être revaccinés après 5 ans).
Asplénie
Les patients splénectomisés Asplénie Par sa structure et sa fonction, la rate est essentiellement composée de 2 organes: La pulpe blanche, constituée de gaines lymphatiques périartérielles et de centres germinatifs, agit comme... en apprendre davantage sont prédisposés aux infections bactériennes généralisées, principalement dues à des microrganismes encapsulés tels que Streptococcus pneumoniae, Neisseria meningitidis ou Haemophilus influenzae de type b (Hib). Les adultes aspléniques doivent recevoir les vaccins suivants (avant la splénectomie si possible):
Vaccin Hib conjugué Vaccin contre Haemophilus influenzae type b (Hib) Les vaccins contre Haemophilus influenzae de type b (Hib) permettent de prévenir les infections à Haemophilus mais pas les infections causées par d'autres souches de H. influenzae... en apprendre davantage : les patients reçoivent une dose unique et aucun rappel.
Vaccin conjugué contre le méningocoque Vaccin méningococcique Les sérogroupes de méningocoques qui causent le plus souvent une maladie à méningocoque aux États-Unis sont les sérogroupes B, C, et Y. Les sérogroupes A et W causent la maladie en dehors des... en apprendre davantage (MenACWY): les patients reçoivent 2 doses espacées d'au moins 8 semaines et un rappel tous les 5 ans.
Vaccin méningococcique B Dose et administration Les sérogroupes de méningocoques qui causent le plus souvent une maladie à méningocoque aux États-Unis sont les sérogroupes B, C, et Y. Les sérogroupes A et W causent la maladie en dehors des... en apprendre davantage (MenB): les patients reçoivent une série de 2 doses de MenB-4C à 1 mois d'intervalle ou une série de 3 doses de MenB-FHbp à 0, 1 à 2 et 6 mois (si la dose 2 a été administrée au moins 6 mois après la dose 1, la dose 3 n'est pas nécessaire).
Vaccins pneumococciques conjugués (PCV15 et PCV20) et pneumococciques polysaccharidiques (PPSV23) Vaccin contre le pneumocoque Les pneumococcies (p. ex., otite moyenne, pneumonie, sepsis, méningite) sont causées par certains des > 90 sérotypes de Streptococcus pneumoniae (pneumocoques). Les vaccins sont dirigés... en apprendre davantage : les patients reçoivent une dose de PCV20 ou une dose de PCV15 suivie d'une dose de PPSV23 s'ils n'ont pas déjà reçu un vaccin antipneumococcique conjugué ou si leurs antécédents de vaccination sont inconnus. Un intervalle minimum de 8 semaines entre le PCV15 et le PPSV23 peut être envisagé chez l'adulte présentant une immunodépression (dont une asplénie congénitale ou acquise), un implant cochléaire ou une fuite de liquide céphalorachidien (LCR).
Des doses supplémentaires peuvent être administrées en fonction de l'appréciation clinique.
Transplantation
Avant de subir une transplantation d'organes, les patients doivent recevoir tous les vaccins indiqués. Les patients qui ont subi une transplantation de cellules hématopoïétiques autogéniques ou allogéniques doivent être considérés comme non immunisés et ils doivent recevoir de nouvelles doses de tous les vaccins indiqués. La prise en charge de ces patients est complexe, et les décisions de vaccination de ces patients doivent impliquer la consultation d'un hématologue-oncologue et d'un spécialiste des maladies infectieuses.
Utilisation de produits sanguins
Les vaccins microbiens vivants ne doivent pas être administrés en même temps que du sang ou des transfusions de plasma ou des immunoglobulines; ces produits pouvant perturber la synthèse des anticorps désirés. Idéalement, les vaccins vivants microbiens Risques, précautions et groupes à risque élevé L'immunité peut être obtenue Activement en utilisant des antigènes (p. ex., vaccins, anatoxines) De manière passive en utilisant des anticorps (p. ex., antiglobulines, antitoxines). Une anatoxine... en apprendre davantage doivent être administrés 2 semaines avant ou 6 à 12 semaines après les immunoglobulines.
Les vaccins microbiens vivants comprennent:
Bacille Calmette-Guérin (BCG) (pour la tuberculose)
Influenza (vaccin anti-grippal vivant atténué)
Polio (préparation orale seulement)
Variole (également utilisé pour la variole simienne)
Sécurité des vaccins
Aux États-Unis, la sécurité des vaccins est assurée par deux systèmes de surveillance: le CDC et la U.S. Food and Drug Administration (FDA) Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) et le Vaccine Safety Datalink (VSD).
VAERS est un programme de sécurité coparrainé par la FDA et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC); VAERS recueille les rapports de patients qui estiment qu'ils ont été victime d'un événement indésirable après une vaccination récente. Les praticiens sont également tenus de déclarer certains événements qui se produisent après la vaccination et peuvent signaler des événements, même s'ils ne sont pas certains que ces événements sont liés au vaccin. Des rapports VAERS proviennent de tout le pays et permettent une évaluation rapide de problèmes de sécurité potentiels. Cependant, les rapports VAERS peuvent ne montrer que des associations temporelles entre la vaccination et l'événement indésirable présumé; ils ne prouvent pas un lien de causalité. Ainsi, les rapports VAERS doivent être ultérieurement évalués par d'autres méthodes. Une telle méthode utilise le Vaccine Safety Datalink (VSD) qui reprend les données de 9 grands organismes de gestion intégrée des soins de santé représentant plus de 9 millions de sujets. Les données comprennent l'administration d'un vaccin (noté dans le dossier médical, dans le cadre des soins de routine), ainsi que l'anamnèse ultérieure, dont les événements indésirables. Contrairement au VAERS, le Vaccine Safety Datalink (VSD) comprend des données provenant de patients à qui on a administré un vaccin donné et de patients à qui le vaccin n'a pas été administré. Par conséquent, le Vaccine Safety Datalink peut permettre de distinguer les effets indésirables réels de symptômes et troubles qui ont eu lieu par hasard après la vaccination et donc de déterminer l'incidence réelle des événements indésirables.
Néanmoins, de nombreux parents restent préoccupés par la sécurité des vaccins pour enfants Efficacité et sécurité de la vaccination chez l'enfant La vaccination a été extrêmement efficace dans la prévention de maladies graves. Compte tenu de leur coût modeste (surtout en comparaison des médicaments qui doivent être pris à long terme)... en apprendre davantage et leurs éventuels effets indésirables (notamment l'autisme). Ces préoccupations, perpétuées sur Internet, ont conduit certains parents à refuser que leurs enfants reçoivent un ou tous les vaccins recommandés (voir Hésitation vaccinale Hésitation vaccinale Malgré les systèmes de sécurité des vaccins rigoureux en place aux États-Unis, certains parents restent préoccupés par la sécurité de l'utilisation et le calendrier des vaccins chez les enfants... en apprendre davantage ). Par conséquent, les épidémies de maladies rendues rares par la vaccination (p. ex., la rougeole, la coqueluche) sont de plus en plus fréquentes chez les enfants non vaccinés en Amérique du Nord et en Europe.
L'une des principales inquiétudes des parents est que les vaccins augmentent le risque d' autisme Troubles du spectre autistique Les troubles du spectre autistique sont des troubles du développement neurologique caractérisés par une altération de l'interaction sociale et de la communication, des comportements répétitifs... en apprendre davantage . Les raisons citées comprennent
Un lien possible entre le vaccin combiné rougeole-oreillons-rubéole et l'autisme (voir Vaccin ROR et autisme Vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) Malgré les systèmes de sécurité des vaccins rigoureux en place aux États-Unis, certains parents restent préoccupés par la sécurité de l'utilisation et le calendrier des vaccins chez les enfants... en apprendre davantage )
La possibilité que le thimérosal puisse être cause d'autisme (le thimérosal est un conservateur à base de mercure utilisé dans certains vaccins, voir Thimérosal et autisme Thimérosal et autisme Malgré les systèmes de sécurité des vaccins rigoureux en place aux États-Unis, certains parents restent préoccupés par la sécurité de l'utilisation et le calendrier des vaccins chez les enfants... en apprendre davantage )
Utilisation de plusieurs vaccins simultanément Utilisation de vaccins simultanés multiples Malgré les systèmes de sécurité des vaccins rigoureux en place aux États-Unis, certains parents restent préoccupés par la sécurité de l'utilisation et le calendrier des vaccins chez les enfants... en apprendre davantage , selon les recommandations
En 1998, Andrew Wakefield et ses collègues ont publié un bref rapport dans The Lancet (voir Vaccin ROR et autisme Vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) Malgré les systèmes de sécurité des vaccins rigoureux en place aux États-Unis, certains parents restent préoccupés par la sécurité de l'utilisation et le calendrier des vaccins chez les enfants... en apprendre davantage ). Dans ce document, Wakefield postule un lien entre le virus de la rougeole du vaccin ROR et l'autisme. Cette étude a suscité un vif intérêt de la part des médias du monde entier et de nombreux parents ont commencé à douter de l'innocuité du vaccin ROR. Cependant, depuis lors, The Lancet a retiré le rapport car il contenait des failles scientifiques sérieuses; de nombreuses grandes études ultérieures, n'ont pu montrer un lien entre vaccin et autisme.
Gerber et Offit ont repris des études épidémiologiques et biologiques concernant cette question et n'ont trouvé aucune preuve à l'appui d'une association entre l'utilisation de vaccins et le risque d'autisme (1 Références pour la sécurité des vaccins L'immunité peut être obtenue Activement en utilisant des antigènes (p. ex., vaccins, anatoxines) De manière passive en utilisant des anticorps (p. ex., antiglobulines, antitoxines). Une anatoxine... en apprendre davantage ). L'US Institute of Medicine Immunization Safety Review Committee a repris des études épidémiologiques (publiées et non publiées) pour déterminer si les vaccins contre la rougeole-oreillons-rubéole et les vaccins contenant du thimérosal seraient causes d'autisme afin d'identifier les mécanismes biologiques possibles d'un tel effet; en se basant sur des preuves, ce groupe a rejeté une relation causale entre ces vaccins et l'autisme (2 Références pour la sécurité des vaccins L'immunité peut être obtenue Activement en utilisant des antigènes (p. ex., vaccins, anatoxines) De manière passive en utilisant des anticorps (p. ex., antiglobulines, antitoxines). Une anatoxine... en apprendre davantage ).
Actuellement, pratiquement tous les vaccins administrés aux enfants aux États-Unis ne comportent pas de thimérosal. De petites quantités de thimérosal continuent à être utilisées dans des flacons multidoses de vaccin contre la grippe et dans plusieurs autres vaccins destinés à être utilisés chez l'adulte. Pour information sur les vaccins qui contiennent de faibles taux de mercure ou de thimérosal, consulter le site web de la Food and Drug Administration (Thimerosal and Vaccines). Le thimérosal est également présent dans de nombreux vaccins utilisés dans les pays en développement.
Comme pour tout traitement, les médecins doivent discuter avec leurs patients des risques et des avantages relatifs des vaccins recommandés (3 Références pour la sécurité des vaccins L'immunité peut être obtenue Activement en utilisant des antigènes (p. ex., vaccins, anatoxines) De manière passive en utilisant des anticorps (p. ex., antiglobulines, antitoxines). Une anatoxine... en apprendre davantage ). En particulier, les médecins doivent veiller à ce que les parents de leurs patients soient conscients des graves effets possibles (y compris la mort) des maladies infantiles évitables par la vaccination telles que la rougeole, les infections à Hib ou la coqueluche et ils se doivent de discuter des préoccupations que peuvent avoir les parents concernant la vaccination de leurs enfants. Les références pour ces discussions comprennent le CDC: Talking with Parents about Vaccines for Infants et le Parents' Guide to Childhood Immunizations.
Références pour la sécurité des vaccins
1. Gerber JS, Offit PA: Vaccines and autism: A tale of shifting hypotheses. Clin Infect Dis 48(4):456-461, 2009. doi: 10.1086/596476
2. Institute of Medicine Immunization Safety Review Committee: Immunization safety review: Vaccines and autism. Washington DC, National Academies Press, 2004.
3. Spencer JP, Trondsen Pawlowski RH, Thomas S: Vaccine adverse events: Separating myth from reality. Am Fam Physician 95(12):786–794, 2017. PMID: 28671426
Vaccination des voyageurs
La vaccination peut être nécessaire pour voyager dans des régions où les maladies infectieuses sont endémiques (voir tableau Vaccins pour les voyages internationaux Vaccins pour un voyage international*,† ). Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) peut fournir cette information; un service téléphonique (1-800-232-4636 [CDC-INFO]) et le site web (Travelers' Health) sont disponibles 24 heures/24.
Plus d'information
Les sources d'information suivantes en anglais peuvent être utiles. S'il vous plaît, notez que LE MANUEL n'est pas responsable du contenu de ces ressources.
Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP): Vaccine-Specific Recommendations
World Health Organization (WHO): WHO recommends groundbreaking malaria vaccine for children at risk
U.S. Food and Drug Administration (FDA): Thimerosal and Vaccines
Children's Hospital of Philadelphia: Vaccine Education Center
European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC): Vaccine schedules in all countries in the EU/EEA
Voir les sites du Centers for Disease Control and Prevention (CDC) suivants pour obtenir des informations complètes sur les calendriers de vaccination, les recommandations d'administration des vaccins, les vaccins pour les voyageurs, la sécurité des vaccins et des informations sur les vaccins destinées aux patients:
CDC: Travelers' Health
CDC, FDA, and agencies of the U.S. Department of Health and Human Services (HHS): Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS)
CDC and the Food and Drug Administration: Vaccine Safety Datalink
Immunization Action Coalition: Administering Vaccines to Adults: Dose, Route, Site, and Needle Size
Immunization Action Coalition: Administering Vaccines to Children: Dose, Route, Site, and Needle Size